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Forest Grunge © HDJ 2002
La gestion des PMU africains légaux ou non est confiée à des trafiquants liés à Mr Pasqua sous la responsabilité de Chirac-Juppé . Leur gestion opaque et flibustière permet tous les transferts via l'Afrique et retour sans passer par la case paradis fiscaux . Ni vu ni connu . Et surtout pas de controle externe .
Pour associer définitivement le cheval de courses, noble animal dépourvu de toute amoralité, cruauté, vanité, orgueil, avec le crime contre l’humanité et le blanchissement d’argent sale issu de toutes formes de trafics .
Le PMU devenu banque privé de la corruptocratie et désormais voué à l’encouragement du Jaî-Alaî . On ne peut qu’espérer que les chevaux ne se rendent pas compte à quel point les hommes abusent de leur confiance au point de se servir d’eux pour couvrir leurs activités les plus méprisables .
Chirac et Le Pen ou le compérage du fascisme occulte et du fascisme théatral
Document sur 36 pages ( A4 ) dont 10 pour 5 annexes . Une note du réseau Voltaire sur le système ELF permet de comprendre par la présence des mêmes acteurs le repositionement mafieux du blanchiment d'argent sale de la corruptocratie vers le P.M.U. .
Le fascisme occulte . Ou comment la corruptocratie chiraquienne se prive aisément des circuits occultes du système ELF, des fonds secrets de Matignon pour s’investir dans la blanchisserie d’argent sale la plus sophistiquée du monde au service des trafics de tout genre . Pour recueillir entre autres les revenus du pillage, des génocides ethniques et des crimes contre l’humanité africains .
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L’état mafieux - L’état proxénète
L’état respecte-il son role de gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple .
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Plan
Principes souverains violés, trahis, piétinés par le couple Juppé - Chirac .
Art. 1 protection de la propriété
Art. 11 liberté d’association
Le PMU français / Publicité occulte / Débarrassé de tout controle, de tout audit indépendant / Un chiffre suffit
AFRIQUE / Décès suspects ?
Situation du PMU Français en Afrique . / Sur la foi des propos du sous-directeur de la sécurité au ministère des Affaires étrangères
Pourcentage sur les recettes plus favorable aux gérants les plus prospères pour la corruptocratie ?
Cameroun / BURUNDI / COTE D’Ivoire / CONGO / Guinée / Amnistie International publie un rapport critique sur la Guinée / MALI / NIGER / TOGO / GABON / Burkina-Faso
Mais la tolérance du P.M.U. à l’égard des paris clandestins ne se limite pas qu’à l’Afrique / Et la diversité dans la fraude s’étend
Dernière trouvaille de la corruptocratie afin d’augmenter les flux et profits de leur blanchisserie / L’assimilation de la pelote basque à l’encouragement de l’élevage des chevaux de courses .
Complicité de crimes contre l’humanité
« Jamais aucun magistrat n'a pu dire qu'une affaire n'était pas traitée faute de moyens. » Patrick Riou, directeur central de la police judiciaire
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---- Original Message -----
Sans réponse. Sans résultat apparent pour l’instant.
7 rue du Devoir Citoyen
B.P. 2002
Fraternité-en-Berne France
A l’attention de Monsieur Luzius Wildhaber président de la
Cour Européenne des Droits de l’Homme
Conseil de L’Europe
67075 Strasbourg Cedex
Requête n° 61164/00 et n° 41636/98
“ la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé,.......”
Et l’obligation de non ingérence de l’état dans l’exercice des droits garantis par l’article 11 ( droit associatif )
“ Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication , une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie . “
La vérité sur le PMU
Une réalité quotidienne dont l’absence d’action sur ce dossier ouvre la possibilité de gérer des fonds privés patrimoine d’un groupement d’associations, d’organiser des détournements en violation de la loi interne en vigueur par directive et imputation imposées sous son controle aux sociétés de courses grace à une majorité de représentants de l’état au sein d’une direction pro-étatique installée en toute illégalité à la tête du P.M.U. français .
Un groupement d’intérêt économique chargé de l’organisation du pari mutuel en principe sous la dépendance légale et la gestion exclusive des associations de bénévoles organisant les courses de chevaux en France .
On comprend dès lors l’empressement de la corruptocratie à mettre aux postes de direction des individus déjà compromis dans d’autres affaires de fausses factures, détournement d’argent public .
Mais les capacités de cette nouvelle blanchisserie, les nouvelles perspectives développés à l’international dans des pays aux mains de la Francafrique, chère au défunt Foccart et à “ papa m’a dit “ sont ENORMES et bien supérieures à la blanchisserie ELF .
Ainsi Mr Arthuis ancien ministre de l’agriculture socialiste, Mr Bayrou candidat présidentiable, membre du CDS avec compte de blanchisserie en Suisse, heureux vendeur d’un foal de 400.000 francs issu de la famille de Gunboat Diplomacy ( " Diplomatie de la canonnière " ) . Humour suspect et cinglant comme une gifle pour un homme prudent, dépositaire du nom de son parti à l’INPI . Des " cooptés " au sein des comités directeurs, un mode d’élection non conforme avec le principe associatif qui régit ces sociétés .
Comme le réseau de blanchiment et de trafic d’armes doit être dirigés par des trafiquants d’armes proches de Mr Pasqua, fin stratège il impose l’un des caciques de son parti de la droite extrême le député RPR Myard, ( voir plus loin sa rhétorique guerrière ) maire de Maisons-Lafitte, surveillant en chef d’une très opportune cellule cheval interparlementaire sise à l’assemblée et au sénat .
Comme s’étonner dès lors de la présence d’un marchand d’armes Mr Lagardère connu pour ses surfacturations ( 12 à 13 Mds de francs en faveur des caisses de partis corrompus ) pour l’entretien des avions de combat de l’armée de l’air ( Dossier Karsenti, directeur financier SNECMA licencié pour avoir eu le courage de dénoncer ces crimes étatiques - co-plaideur CEDH 61164/00 - malgré une leucémie invalidante en lutte contre toute forme d'injustice) à un poste aussi stratégique que celui de président de France Galop, société mère du PMU .
Président du Comité Afrique du MEDEF, Vice-Président du Groupe BOLLORE en visite au régulière au BENIN - TOGO, COTE D'IVOIRE, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO lieu d’implantation du PMU . Pour relever les compteurs ?
(AFP) - Michel Roussin, mis en cause dans le dossier des HLM de Paris, cité et mis en examen dans l'enquête sur l'attribution des marchés publics des lycées, des emplois fictifs du RPR (payés par la mairie ou des entreprises) .
Conseiller (RPR) de Paris, adjoint au maire Jean Tiberi, chef de cabinet de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, à Matignon. Ancien ministre de la Coopération d'Edouard Balladur (1993), directeur de cabinet d'Alexandre de Marenches et Pierre Marion à la direction générale des services secrets (SDECE) de 1977 à 1981.
Chargé de mission auprès du président de la Compagnie générale des Eaux en 1981 . Ex- ministre de la Francafrique, ami intime des Bongo et autres Eyadema . De 1995 à 1999, il est président de SAE International, groupe de BTP Eiffage en cheville avec la narcodictature de Birmanie .
Depuis 1996 président du Comité Afrique-Caraïbes-Pacifique du Medef, auteur de "Afrique majeure" (1997). Trafics mineurs . Le choix fin 1999 par Mr Chirac de récompenser Michel Roussin délinquant et corrompu notoire, par un jeton de présence rémunérateur sans contrainte, ni obligation au Conseil économique et social est un signe évident de l’estime accorder à ce président du conseil de surveillance d’une société créée fin 1999, Sécurité sans frontières et opérant en Afrique comme vice-président au sein de la nébuleuse Bolloré, propriétaire de la banque Rivaud de sinistre mémoire . Un poste clé pour surveiller, gérer les flux de la nouvelle blanchisserie de la corruptocratie chiraquienne . Un poste de surveillance idéal de tous les trafics illégaux en Afrique .
Mr Chirac séduit par son expérience, par ce geste à sans doute voulu le remercier pour les contributions inestimables rendu au fascisme occulte par cet homme d’une grande intégrité .
Si l’on en croit la déposition le 30 mai 2002 devant le juge Armand Riberolles ( le Monde 31/05/02 ) ou Mr François Ciolina, ancien directeur adjoint de l'OPAC, précise avoir appris par sa hiérarchie au sein de l'OPAC que " bien entendu, l'entreprise attributaire ristournait au RPR une partie du marché ", ajoutant : " Tout le monde savait que (Michel) Roussin s'occupait du financement du RPR, en relation avec les entreprises. "
Le promoteur Jean-Claude Méry - ancien membre du comité central du RPR - dans une confession enregistrée avant sa mort, en 1999, se présentait en maître d'œuvre d'un vaste "système" de fraude et de commissions autour des marchés publics parisiens, destiné selon lui à financer le RPR.
Il affirmait aussi avoir lui-même remis, en 1987 à l'Hôtel Matignon, 5 millions de francs à M. Roussin, alors chef du cabinet de M. Chirac, "en présence de M. Chirac".
Principes souverains violés, trahis, piétinés par le couple Juppé - Chirac
Art. 1 protection de la propriété
En créant les conditions permettant à l'État au sein du GIE PMU de détenir une majorité de fait les véritables membres de ces associations perdent toute capacité d'influencer en leur faveur et suivant leurs propres choix l'avenir de leurs associations, d’assurer un controle réel sur les comptes .
Un droit de cuissage de biens et d’avoirs privés abusivement acquis au nom d’un état proxénète prêt à exploiter les sociétés de courses comme des prostituées , et les parieurs devenus leurs “ clients “ .
Art. 11 liberté d’association
Contre le principe fondamental, souverain et constitutionnel : " d'égalité des citoyens devant l'impôt " .
Exception française . Situation unique dans le monde associatif et de toute entreprise privé .
Les associations sociétés de courses de chevaux sont taxées avant le résultat et victimes de double, triple, multiples impositions abusives en l’absence de tout controle indépendant .
Inégalité devant la charge de l’impôt
Contrairement au loto, au casino où le prélèvement sur l’enjeu en faveur des propriétaires de casino et de l'état est une donnée née avec le jeu
Le prélèvement sur les paris aux courses, postérieur à l'existence de ce sport, a été imposé par le pouvoir étatique à titre dérogatoire . Par des prélèvements illégaux cette loi dérogatoire toujours en vigueur est transgressée par l’état .
Sans considération pour des principes aussi fondamentaux que l'égalité des contribuables devant l’impôt . Cette transgression crée pour les 50 000 professionnels et 6 millions de parieurs français de ce secteur une inégalité constitutionnelle devant l’impôt .
Comble d’infamie
Le financement en Afrique de partis uniques génocidaires .
Piqure de rappel du fascisme occulte chiraquien vilipendant : “ les odeurs des immigrés “ et dénonçant “ le multipartisme comme un luxe pour l’Afrique “ .
Quitte à partager les revenus du crime autant le faire au sein d’un parti unique .
Par leur collaboration avec la corruptocracie française ces crimes contre l'humanité ?
La requête en l’espèce
Le silence imposé sur la situation réelle de la requête, le démenti sur la mise en route d’un premier examen de l’affaire, l’absence d’avancée de ce dossier depuis plus de deux ans, son rejet de facto dans le secret sur le seul prétexte d’une surcharge de la Cour . Une mise en garde sur un délai moyen d’un an d’attente avant examen largement dépassé plus de trois ans après son introduction, sans le bénéfice d’aucune explication plausible .
Par le refus de traiter en urgence . Pour mettre fin à ce système de complicité génocidaire .
La notion de transparence, de crédibilité dans les principes d'équité, d'impartialité, de respect du contradictoire, de l'égalité des armes par votre Cour est définitivement compromise .
Le refus de faire droit à cette requête dans les meilleurs délais pour faire cesser les conséquences criminelles, délictuelles de l’utilisation du PMU comme blanchisserie de tous les traffics mafieux en Afrique est injustifiable .
Votre Cour, par son refus de donner suite devient par son inaction complice de ce système de blanchiment d’argent sale, de financement occulte, illégal et illégitime de partis politiques et d’états corrompus .
Et surtout soutient ainsi directement un nouveau circuit financier de recyclage de l’argent sale de tous les trafics d’armes, de drogues, de diamants, de femmes, etc........ Avec le développement de paris par internet ouvert aux truands du monde entier .
Le recours devant la CEDH
recours en excès de pouvoir C.E. n° 194243 le 20/02/98
recours en excès de pouvoir C.E. n° 167485
recours en excès de pouvoir C.E. n° 178500
Le privilège exorbitant accordé à ces requêtes au regard des crimes perpétrés par leurs auteurs sur le prétexte d'un préjudice hypothétique témoigne de l'apparence d'une dérive de cette Haute Cour vers une justice retenue et sélective où selon son arbitraire propre elle choisit de privilégier les cas fortement médiatisés de grands criminels dans un but inavouable de médiatisation de son propre role, de son influence supposée .
Et délaisse les requêtes l’obligeant à prendre une décision remettant en cause la gestion gouvernementale d'un pays grand pourvoyeur de son fonds de trésorerie .
Des cas manquant pourtant d'intérêt pour la majorité des justiciables attachés à vivre normalement et dans le respect des lois .
Et sur le prétexte d'un encombrement retardant l'examen des requêtes . Cherche à décourager les plaideurs afin d’éviter de se mettre dans l'obligation de condamner un état prévaricateur, hors la loi, mafieux, proxénète .
Renonce au Devoir de dénoncer l'état de déliquescence d’une justice administrative asservit à la corruptocratie .
La requête déposée dénonce avec courage la complicité de plusieurs administrations, judiciaires et corps d'Etat dans ce qu'il ne faut pas hésiter à désigner comme la mise en place mafieuse d’une blanchisserie étatique à fin de détournements de fonds privés au profit de destinataires inconnus, une complicité avérée d'encouragement au maintien de pratiques illégales et d'inspiration corruptrices ?
Une requête pour plus de justice et moins de corruption étatique totalement ignorée au point que le greffe impose un véritable black-out sur le traitement de la requête . Laisse trainer les choses au point de considérablement aggravée les préjudices .
Par la chape de plomb posée sur cette requête depuis plus de trois ans la CEDH apporte la preuve de l'existence d'une sélection des requêtes non pas en fonction de leur date de dépôt mais bien en fonction d'un choix arbitraire interne dont il est difficile de nier le choix médiatique, d’évaluer la pertinence .
Sur les abus, illégalités, illégitimités mises en place par l’état énarcocratique pour s’approprier le pouvoir au sein d’une association de droit privé .
Choisis principalement pour leur docilité et leur reconnaissance intéressée à l’égard de ceux ayant assuré leur nomination comme membre associé, il est facile de deviner que leurs décisions prise en comité et influentes sur l’avenir des courses et de milliers de socioprofessionnels, dont le sort est lié à à leur choix de vote, sont davantage tributaires de leur intérêt personnel que de l’intérêt général .
Le PMU français
Le système le plus sophistiqué au monde de blanchiment d’argent sale et de financement occulte de partis corrompus.
La quintessence de l’imagination prédatrice, criminelle et antidémocratique de la corruptocratie française .
Plus besoin de paradis fiscaux, de fonds secrets de Matignon, du système ELF . Le PMU français lessive tout à un niveau inégalé jusqu’ici .
“ met son expertise au service de pays désireux de se constituer un réseau de prise de paris sur les courses françaises. De l'étude de marché à l'organisation de réseaux, cette assistance technique est utilisée par Madagascar et neuf pays africains francophones Bénin, Côte d'Ivoire, Niger, Mali, Burkina Fasso, Sénégal, Cameroun, Gabon, Congo, ainsi que par la Roumanie et le Togo . Allemagne / Pays Bas / Belgique / Autriche / Suisse / Monaco . “
Les professionnels des courses. Les Français.Considérer par Mr Chirac plus malhonnêtes que les traficants d’armes proches de Charles Pasqua pour préférer confier à ces derniers la gestion des PMU en Afrique ?
" des millions d’hommes noirs, jusqu’alors courbés sur leur misère millénaire, levaient la tête et interrogeaient leur destin ". Discours de Brazzaville
Sa vision prémonitoire s’est réalisée . Les partis politiciens et politicards de la corruptocratie française profitent de la misère africaine .
Publicité occulte
Le PMU avec ses multiples implantations à l’étranger, un système de paris “ sécurisé “ par internet, le minitel, la télévision, etc... vous offre les solutions les plus diverses pour blanchir des fonds obscurs, alimenter vos caisses noires d’argent illégalement revitalisé .
Déplacer des sommes colossales en rapport avec son chiffre d’affaire de 40 Mds. de FF .
Une opportunité unique au monde .
Depuis un décret scélérat de 1997, d'une totale autonomie financière et de décision sous la coupe réglée de la corruptocratie française à la tête de l’état et du gouvernement français .
Débarrassé de tout controle, de tout audit indépendant .
Etroitement surveillé par des administrateurs à sa botte et des politiciens dont les plus connus siègent dans les sociétés mères du PMU :
François Bayrou, membre du comité de France Galop .
Les Mayennais Jean Arthuis, François d'Haubert, sans oublier Jacques Myard, pasquaïen, membre du comité de la S.E.C.F., élu de Maisons-Laffitte.
Jacques Myard dont il n’est pas innocent de rappeler avec quelle fougue passionnée il défend : Charles Pasqua, décrit par le San Francisco Chronicle en 1995 comme un mélange de J. Edgar Hoover, Lee Iacocca and Newt Gingrich
© "Maintenant" (20/03/96) - © Survie / Billets d'Afrique et d'ailleurs... 2000 / Article paru en avril 1996
Et généreux créateur d’emplois fictifs pour ses proches collaborateurs .
A fleur de presse : Libération, Le cyclone Elf se rapproche de Pasqua, 15/12 (Karl LASKE)
"
Daniel Leandri, ancien brigadier de police devenu l'un des plus
proches conseillers de Charles Pasqua, a été placé
en garde à vue lundi [13/12], ainsi que son fils Marc Leandri.
Ils ont été [...] mis en examen [...] pour "recel
d'abus de biens sociaux" [...]. Avec sa rémunération
mensuelle de 83 300 F, Daniel Leandri était l'un des plus gros
salaires fictifs d'Elf-Aquitaine International (EAI), tandis que son
fils Marc recevait 25 000 F mensuels. [...]
François
Antona, un ami de Pasqua et de Leandri, engagé par Elf en
1990, [...] commissaire de police en détachement, [...] ne
percevait que 15 000 F mensuels, [...] jusqu'en 1993. Il avait
[alors] rejoint le cabinet du ministre de l'Intérieur [...].
Bernadette Riou de Kerprigent, ex-épouse du député
européen (RPF) William Abitbol [principal collaborateur de
Pasqua] a reçu un salaire de 30 000 F mensuels d'EAI. Elle est
déléguée générale de Solidarité
92, installée au Conseil général des
Hauts-de-Seine. [...] Une autre épouse du clan a reçu
un salaire de 20 000 F mensuels en Suisse : [...] Laurence Perrier,
la femme de Jean-Marie de Morant, un autre conseiller de Charles
Pasqua. [...]
Les juges Joly et Vichnievsky sont désormais
fondées à poser quelques questions au président
du Conseil général des Hauts-de-Seine, concernant la
prise en charge de ses collaborateurs et amis par le groupe
pétrolier. Elles pourraient bientôt y ajouter d'autres
interrogations sur le mystérieux partenariat mis en place
[...] entre la SEM 92 [Société d'économie mixte
du département 92] et Elf-Aquitaine ".
[Daniel
Leandri a tenté de se justifier devant les juges en précisant
qu'il avait été embauché par Alfred Sirven pour
" étendre le relationnel d'Elf en Afrique " (Le
Canard enchaîné, 15/12)].
DISCOURS DE JACQUES MYARD / député chiraquien / au MEETING DE LA MUTUALITE 12 FEVRIER 2002
“ AMIS COMPAGNONS,
Jamais
la France n’a eu autant besoin d’un homme qui, fort de
l’expression du peuple, restaure totalement l’Etat dans
ses missions régaliennes afin d’assurer la primauté
du bien commun et l’indépendance nationale !
.........cervelles lavées : ils sont déjà dans
les poubelles de l’histoire, car ils ne sont que des fins de
comète, celles des soixante-huitards attardés et des
ultra-libéraux liberticides.
.....il y a une alternative à
ce glissement qui conduit aux affrontements en tout genre,
.....il
y a une alternative à cette déliquescence du bien
commun.
Rien n’est inéluctable dès lors que
des hommes se lèvent et proposent au peuple un projet
national.
..... il y a une alternative,
.......Mais pour
réussir une nouvelle fois ce défi sans cesse renouvelé,
tu dois écarter jeunesse de France, les faux prophètes,
ceux notamment qui pendant des décennies ont fait corps avec
l’idéologie rétrograde des socialo-communistes
qui, en réalité, sont les pères de l’immigration
clandestine, les pères de l’insécurité
galopante et qui ont cautionné de nouveaux abandons de
souveraineté avec le Traité d’Amsterdam.
........Ils
se présentent aujourd’hui comme des poussins du jour
alors qu’ils ne sont que des réformateurs de salon, des
salonnards moralisateurs qui passeront au gré des flagorneries
fugaces des médias !
............Jeunesse de France tu le
sens bien, la France a besoin d’un homme sûr et qui ne
démissionne pas à la moindre difficulté,
.......Plus que jamais tu as besoin d’un restaurateur, tu
as besoin d’un Cincinnatus.
Tu as besoin de Charles Pasqua.
“
“ .......un Petit Tondu ( ? ) pour ramasser le glaive de la République que des mains impies ont laissé choir “ (2000-08-28 ) France Quo Vadis ?
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Un discours passionné mobilisateur d’une cohabitation loyale et sans nuage des administrateurs au sein du conseil d’administration du PMU entre des fonctionnaires dévoués à l’énarcocratie :
Messieurs : Bertrand Bélinguier PDG, Patrick Gatin DG, Franck Mondacq, Dominique Lamiot, Yves Berger, Francois Clos .
et des représentants élus par les socioprofessionnels
Messieurs : Paul Essartial, Dominique de Bellaigue, Jean Claude Seroul, Serge Landon .
Prêt à avaliser, au détriment de millions de petits parieurs tondus et trompés, des comptes falsifiés à fin de cacher les réalités du blanchiment d’argent sale violemment dénoncés par les ligues africaines des droits de l’homme .
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Un chiffre suffit
1,4 % de commissionnement H.T. des points de vente = 530,6 M pour 8169 points de vente ( 65 000 FF en moyenne ? )
864 millions de francs à la publicité et aux commissionnements des points de vente ( 530,6 M ),
restructuration des moyens informatiques de traitement des paris (861 millions de francs ),
développement du pôle Multimédia (104 millions de francs )
réduction des charges de gestion et de structure (399 millions de francs)
résultats financiers (11 millions de francs ) et exceptionnel (102 millions de francs )
Une somme correspondant au remboursement du projet informatique Pégase en une seule annuité .
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Comment la Cour Européenne des droits de l’homme peut-elle rester sans voix . Refuser d’assumer sa responsabilité ? Favoriser la réélection du prince des corrompus et corrupteurs .
Nous vous serions gré de nous apporter des preuves irréfutables sur les raisons motivant le report depuis des années de la condamnation de ce qu'il faut considérer comme la mise en place la plus vile et la plus corrompu d'un système de financement parallèle, de blanchiment d’argent et de prévarication étatique que la France est connue .
Le détournement des intérêts . De la passion . De milliers de professionnels . De millions de parieurs . Au profit de quelques individus dépourvus de tout sens moral . De tout esprit de justice . D'équité . De toute humanité .
AFRIQUE
Décès suspects ?
Après la disparition de Mr de Saint Sauveur, défenseur vertueux des intérêts de l’institution des courses hippiques .
Le décès subit de Mr de Launay . Au retour d’un déjeuner . Dans son bureau . Subitement effondré sur son ordinateur aussitôt subtilisé ainsi que tous ses dossiers par “ l’administration “ .
Le 10 mai 2001, Philippe Andély, directeur général de la COngolaise de GEstion LOterie (COGELO), décédé “ d’une crise cardiaque “ , dans sa chambre d’hôtel, à Paris quelques minutes avant de tenir un discours lors d’une grande soirée de gala pour le Grand Prix de l’amitié France-Afrique en l'honneur du CONGO et au profit de la fondation CONGO ASSISTANCE de Madame Antoinette SASSOU NGUESSO , première Dame du dictateur congolais .
Dans un environnement hostile .
Hotesse et grande ami de Mme Simone Gbagbo, invitée d'honneur au 7ème grand prix de l'amitié France-Afrique organisé par les professionnels du P.M.U-France du 10 au 12 mai dernier 2001 .
“ Mme Simone Gbagbo s'est montrée indésirable. En effet, on la retrouvait un peu partout sur le site de l'événement. Les spectateurs avaient l'impression que Mme Gbagbo était l'invitée principale de la fête tant sa propension à se faire remarquer au détriment de Mme Sassou N'guesso et des autres épouses de chefs d'Etat était visible.
Par ailleurs, certains Ivoiriens et Africains qui ont remarqué la présence de Mme Gbagbo à Ermenonville, ont manifesté leur mécontentement. Aussi, n'ont-ils pas hésité à proférer à la face de la première dame ivoirienne, des phrases du genre: " Votre époux est un dictateur… Les Africains ne sont pas des fabricateurs de faux-papiers… Vous avez rendu la Côte d'Ivoire xénophobe… ".
© Copyright leliberal
“ Mme Simone Gbagbo épouse du chef d’état de Cote d’ivoire qui ne pratique pas la langue de bois et n'a juré devant personne de respecter l'indépendance des juges, ne s'en formalise pas puisque qu’elle n’hésite pas a révélé à Denise Epoté-Durand de TV5 .
Dans un tel environnement toutes les supputations sont ouvertes et le silence de votre Cour intolérable .
Situation du PMU Français en Afrique .
Sur la foi des propos du sous-directeur de la sécurité au ministère des Affaires étrangères
CRIMINALITE POLITIQUE
(LA LETTRE DU CONTINENT n°323 du 18/02/99)
Intervenant "à titre personnel" et n'engageant pas, selon la formule consacrée, "son administration d'origine", Eric Danon, sous-directeur de la sécurité au ministère des Affaires étrangères et prochainement nouveau directeur de cabinet du ministre Charles Josselin (voir Who's Who, LC N°322), a récemment expliqué devant les stagiaires du CHEAM (Centre des Hautes études sur l'Afrique et l'Asie Modernes) que " la criminalisation, contrairement à la perception qu'on en a en Occident, n'apparaît pas scandaleuse aux yeux des Africains: elle se nourrit de codes moraux et politiques (ceux, en particulier, de l'ethnicité), et de représentations culturelles (celles, notamment, de l'invisible et de la ruse comme qualités sociales) dont la capacité de légitimation peut s'avérer redoutable ".
Cependant, cette violence criminelle " se traduit de façon manifeste, notamment par une extension et une banalisation de la criminalité politique, ainsi que par le dédoublement de systèmes sociaux entre un "pays légal" et le "pays réel". Aussi, selon le diplomate, " l'Afrique est reliée au reste du monde par une toile complexe de relations marchandes informelles, souvent frauduleuses, qui ont généralement une forte connotation ethnique, confrérique ou "communaliste". Et, contrairement à ce qui se passe dans le reste du monde, les énormes profits des trafics ne sont pas réinvestis en Afrique. (...)".
Pour Eric Danon, la criminalisation en Afrique menace la France et l'Europe en devenant une plaque tournante majeure pour le trafic des drogues et un nouveau havre pour l'argent sale. Selon lui, "différents marchés de matières premières ou secteurs de l'économie peuvent de la sorte permettre de convertir en toute quiétude de l'argent liquide d'origine douteuse en actifs licites: les hôtels (Sénégal, Côte d'Ivoire, Guinée équatoriale), les casinos (Gabon, Cameroun, Côte d'Ivoire), le PMU et la loterie (différents pays de la zone franc), les pêcheries (Guinée), les bureaux de change (Nigeria), les banques commerciales (Nigeria, Liberia, Bénin) et le commerce d'import-export avec recours systématique au dumping (Nigeria) remplissent cette fonction quasiment de notoriété publique (...). L'image de la zone, comme celle de la France en Afrique, a souffert de ces pratique au cours de ces dernières années", conclut le futur dircab de Josselin.
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L'association du Grand Prix de l'amitié France-Afrique (l'AGPFA), regroupe en son sein des dirigeants des Sociétés de Courses, du PMU français et des dirigeants des PMU africains .
PRES DE 130 MILLIARDS F CFA DE CHIFFRE D'AFFAIRES POUR LE PMU EN AFRIQUE ! (LA LETTRE DU CONTINENT n°326 du 01/04/99).
Les PMU (Paris mutuels urbains) explosent littéralement en Afrique, avec près de 130 milliards F CFA de paris sur les chevaux des hippodromes français. Même en plein conflit, la Cogelo au Congo-B a réalisé 7,3 milliards F CFA sur le seul PMU en 1998, soit près d'un mois de salaires des fonctionnaires ! Mais dans le tiercé des chiffres d'affaires du PMU, c'est la Côte d'Ivoire qui est arrivée en tête l'année dernière avec 26,4 milliards F CFA, devant le Cameroun (23,6 milliards), le Sénégal (22,6 milliards), le Mali (15,3 milliards), le Burkina Faso (9,8 milliards) et le Niger (6,4 milliards)... Les montants reversés aux parieurs varient terriblement d'un pays à l'autre (70% au Burkina, 52% au Congo, 62% en Côte d'Ivoire, 54% en Guinée...), de même que la "ponction" de l'Etat et les retombées sociales.
L'AFRIQUE "PAUVRE" ENRICHIT LA FRANCE. (LA LETTRE DU CONTINENT n°326 du 01/04/99).
Vive le pré carré ! L'excédent commercial de la France en Afrique a encore bondi l'année dernière: 26 milliards FF contre 14 en 1997. Et les plus pauvres, ceux à qui on vend beaucoup en leur achetant peu, ont bien "aidé": le Mali et le Bénin (1,1 milliard FF d'excédent français dans chacun de ces pays), le Burkina (1 milliard), le Sénégal (2,1 milliards)… Le plus gros excédent français reste le Liberia (3,8 milliards FF). Mais là, c'est surtout un excédent "de complaisance"…
Afin de pouvoir gérer au mieux ces nouveaux potentiels le R.P.R . a mis en place une “ cellule africaine “ .
Les "Africains" de MAM (RPR)
ARTICLE : La Commission "aide et développement" du RPR s'est mise en place sous la direction de Bruno Moreau, membre du Comite Afrique du Medef. Elle est notamment composée de la sénatrice Paulette Brisepierre, l'ancien ministre Jacques Godfrain, Frédéric Clavier (conseiller dans la cellule africaine de l'Élysée), François Blanchard (communication), Dominique Maillot, Charles Mba, (finances & économie), Edgard Kpatinde (politique & défense), Patrick Sevaistre (REAO), Olivier Stenzy (Observatoire de l'Afrique)... Au cours des dernières semaines, la Commission a "auditionné" la première dame du Congo, Antoinette Sassou Nguesso, l'ambassadrice du Niger à Paris, et devrait recevoir dans les prochaines semaines l'ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara. Ce dernier n'aurait toutefois accepté l'invitation que s'il pouvait s'entretenir avec la présidente du mouvement, Michèle Alliot-Marie...
Source : La Lettre du Continent - 14 juin 2001.
Pourcentage sur les recettes plus favorable aux gérants les plus prospères pour la corruptocratie ?
Cameroun
Le Pari Mutuel Urbain (PMU), bien connu dans tous les pays de l'Afrique francophone, a fait son entrée au Cameroun en 1994.
En 1997, le PMU employait 550 salariés et près de 1500 vendeurs qui ont droit à 4 % des parts sur les recettes réalisées .
Ce pourcentage est de 2,5 % en Suisse ( sur la liste du GAFI ) et seulement de 1,4 % HT en France .
Les gérants de cafés courses, bars PMU français, pénalisés car moins tolérants aux détournements de fonds en faveur de caisses de partis corrompus au service de régimes fascistes ?
Comment la Cour Européenne ne peut-elle entrevoir dans cette inégalité injustifiable les preuves d’un pillage économique de l’Afrique par les sbires chiraquiens et leurs alliés .
Selon André Giaccomoni, le Directeur général du PMU au Cameroun, ce jeu a permis, en quatre ans, de distribuer environ 30 milliards de F cfa aux parieurs. Quant aux recettes, motus et bouche cousue. Idem pour leur clef de répartition entre les gagnants, l'Etat et la société du PMU.
La répétition des situations scandaleuses
BURUNDI
D’après les révélations de la ligue Burundaise des Droits de l'Homme (Avenue de la Mission N° 29, BP 177 Bujumbura- Tél: 228636-211623) le développement du PMU est sensé se faire d’abord au détriment des salariés “
Grève au Pari Mutuel Urbain PMU
12 Octobre 2001- 35 revendeurs et revendeuses de tickets PMU sont rentrés avec tous les carnets et argent tiré de la vente qu’il devaient remettre au siège de la PMU, mardi le 9 octobre 2001. D’après ces agents, la raison n’était que de revendiquer leur salaire qui a été revu à la baisse à 2 reprises. Ce salaire est passé de 50.000 FBu à 35.000 FBu dans un premier temps pour atteindre plus tard le niveau le plus bas de 17.000 FBu, une situation inacceptable, ont-ils indiqué. La Direction de PMU a pris la décision le lendemain matin de licencier 35 agents sur 85 que la société comptait . “
COTE D’Ivoire .
Si les gagnants possède des tickets d'enregistrement . Sont-ils responsables de la mauvaise gestion des bordereaux . Le manque de transparence est avec la multiplication des affaires . Le signe d'un profond malaise . D'une situation totalement dégradée et mafieuse dans la gestion des PMU africains . Les liens économiques avec le PMU français . Sans réaction . Pas de mission de controle . Pas de communiqué officiel . Pas de référence à ces incidents lors des conférences de presse du PMU . Soulève le soupçon d'une connivence . D'une volonté de protéger les acteurs de ces actes de mauvaise gestion et autres délits .
QUERELLES AUTOUR DU PMU
http://www.africaonline.co.ci/AfricaOnline/infos/fratmat/9922ECO3.HTM.
Le président de l'Association nationale des turfistes _ parieurs de Côte d'Ivoire (ANATUPCI) M. Félix Yapoga a accusé récemment au cours d'un point de presse "le directeur général de la LONACI d'avoir installé le PMU (Pari Mutuel Urbain) dans un flou total pour mieux voler les parieurs".
Ses arguments? Le PMU se jouerait en Côte d'Ivoire sans aucune règle et les parieurs principaux bénéficiaires du jeu ne reçoivent pas la totalité de la cagnotte du jour. Une bonne part de celle-ci allant à des gagnants fictifs par guise de manipulation des résultats par les informaticiens de la LONACI et l'indélicatesse de délégués commerciaux. Preuve des malversations qui seraient fréquentés selon M. Yapoga dans le jeu du PMU, ce dernier cite l'exemple de "MM. Kader et Ouédraogo qui avaient gagné 18 millions au PMU du 21 juin 1997 avec une combinaison dans l'ordre (4-12-5-1) n'ont pas été payés par la LONACI", ce qui justifierait sa décision d'assister au dépouillement des jeux.
Que pense de ces critiques _ au demeurant acerbes et corrosives _ le premier accusé par le président des turfistes, M. Dieng Ousseynou, directeur général de la LONACI?
Qu'il n'existe aucun flou autour du PMU qui du reste est régi par les textes juridiques qui réglementent le secteur des jeux de hasard. En outre, "la LONACI est une création de l'Etat de Côte d'Ivoire et est placée sous la tutelle directe du ministère de l'Economie et des Finances. De ce fait, tous les jeux qu'elle commercialise _ y compris le PMU _, font à chaque fois l'objet d'un arrêté (contenant les règles) dudit ministère et publié dans le journal officiel".
Selon M. Dieng Ousseynou "le problème des deux gagnants supposés (Ouédraogo et Kader) du quarté du jeudi 21 juin qui dit-on seraient entrés dans l'ordre et à qui la LONACI aurait refusé de payer les 18 millions auxquels ils auraient droit, s'expliquerait par ce fait qu'une partie du formulaire contenant leurs paris, n'aurait pas été retournée à la LONACI pour être introduite dans l'ordinateur". Le résultat n'ayant donc pas été validé. "Il s'agit là d'un cas de bordereau inconnu" a-t-il soutenu.
Cela justifie que M. Félix Yapoga veuille assister au dépouillement des résultats? "Tout le système de PMU étant informatisé, il n'y a pas de dépouillement; les données sont donc directement introduites dans l'ordinateur et les résultats sont infalsifiables" avoue M. Dieng Ousseynou qui au passage précise que M. Yapoga n'a qu'un seul objectif, ternir l'image de la LONACI et de ces responsables. Volonté d'intoxication qui n'empêche pas les joueurs de PMU de voir leur nombre croître régulièrement. Et pour laquelle "la LONACI a décidé selon son directeur général de le traduire devant le tribunal".
LOBO
KOUASSI
ECONOMIE
"Les
associations des turfistes parieurs s'en prennent à la LONACI"
Depuis un certain temps, des associations et mutuelles dites des turfistes et parieurs de Côte d'Ivoire ont la LONACI (Loterie nationale de Côte d'Ivoire) dans leur collimateur. Celles-ci reprochent à l'opérateur des jeux de hasard un certain "refus de les associer à ses activités de gestion" pour disent-elles les empêcher "de garantir la préservation des intérêts des parieurs". M. Yapoga Félix, président de L'ANATURPCI (l'Association nationale des turfistes parieurs de Côte d'Ivoire) a bien voulu nous soumettre les conditions qu'il attend de voir respecter par la LONACI au niveau du (PMU) pour enfin considérer son association comme "associée Pari mutuelle urbain aux activités" de la société de loterie.
Selon lui, la LONACI doit autoriser son association à prendre part au dépouillement et à la proclamation des résultats, indiquer régulièrement le montant de la cotisation brute des parieurs de l'ensemble du territoire à l'association, reverser 2 % de cette cotisation brute à l'association comme frais de fonctionnement, vendre les talons parieurs à 15 Fcfa au lieu de 25 F comme à l'accoutumée, appliquer les bonus trois et quatre au tiercé etc. Au-delà, l'association demande si possible de pouvoir passer au peigne fin la gestion de la LONACI pour en vérifier la régularité. A la LONACI on tombe presque des nues à l'écoute de ces revendications. En effet, pour le Directeur général, M. Zabo Dally Ernest, les associations sont certes en train de faire des revendications mais celles-ci sont à certains points, plus qu'irréalistes.
Par exemple, pour leur implication dans le dépouillement et la proclamation des résultats, le Directeur général de la LONACI a tenu à faire comprendre à l'ANATURPCI que "même en France cela n'est pas possible". Pour lui, il sera très dangereux pour l'opérateur de loterie d'ouvrir ainsi ses affaires internes au monde. "Il existe un règlement de jeu qui nous régit et qui est édité par le gouvernement. Et en cas de violation de ce règlement, l'Etat veille au grain. Donc tout le monde doit retenir que si le gouvernement ne change pas ces règlements nous ne pouvons par changer quoi que ce soit illégitimement", précise-t-il. Selon M. Zabo, si l'association le désir, il est possible de recourir à l'inspection faite par une structure d'Etat pour établir la régularité des activités de la LONACI.
Il juge tout aussi impossible de montrer le montant total des cotisations par jour. Pour ce qui concerne le reversement de 2 % des cotisations que l'ANATURPCI demande, le DG de la LONACI n'en est pas surpris mais il déplore cette attitude. Selon lui, une mutuelle dite des parieurs de Côte d'Ivoire (MUPACI) ainsi qu'une autre association de parieurs avec qui il a eu une rencontre, lui ont demandé de leur reverser 10 % du gain des parieurs. "Cela est d'autant plus irrecevable comme revendication qu'on ne peut pas prélever 10 % ou 2 % sur l'argent des parieurs sans leur consentement. Que toutes ces associations ou mutuelles m'apportent la preuve de l'adhésion de tous les parieurs ivoiriens à leur organisation ainsi que l'autorisation que ces parieurs leur donne de récupérer 10 % ou 2 % de leur gain", a avancé Zabo Dally.
Les associations, pour démontrer la "nécessité" de leur implication dans la gestion de la LONACI ont avancé que depuis plus de quatre ans, celle-ci verse aux parieurs 60 % de la cotisation brute pour payer les gains et non 72 % comme l'auraient prévu "les textes". Selon le DG de la LONACI, "cela est faux. Je suis tenu par le secret du règlement donc, je n'en dirai pas plus", s'est-il rétracté sur la question. Par rapport aux revendications portant sur les bonus, la LONACI a fait savoir que c'est le plan de gestion, ou commercial qui détermine ce choix. "Si nous ne faisons pas de bonus, nous ne seront pas en infraction", a conclu le D.G.
Djama Stanislas
CONGO
“ LE Congo illustre parfaitement la malédiction d'une large partie de l'Afrique subsaharienne: plus il se révèle potentiellement riche et plus son économie plonge dans la faillite et son peuple dans la misère. La découverte récente de considérables réserves pétrolières n'a fait qu'encore aiguiser la lutte au couteau pour ce qu'une formule consacrée appelle 'l'accès aux royalties'. Ce que résume l'ouvrage coédité par les associations Agir ici et Survie - 'Jacques Chirac et la Françafrique. Retour à la case Foccart' (L'Harmattan éditeur) - dans une formule brutale: 'Ou, plus exactement, (l'accès) au pouvoir d'escompter les recettes futures, celles d'aujourd'hui étant depuis longtemps gagées. Le Congo hérite ainsi du triptyque: milices ethniques - pillage économique - décomposition de l'Etat.'
© Copyright Joseph Kanka / Le Phare (Kinshasa)
LE MONDE | 13.07.01 |
L'enquête
ouverte par le juge d'instruction Jean-Christophe Hullin le 30 juin
2000.à Monaco contre Robert Feliciaggi, maire
(DVD) de Pila-Canale (Corse-du-Sud), responsable de l'antenne corse
du RPF, et l'homme d'affaires Michel Tomi. pour blanchiment
d’argent du trafic de diamant, de drogue, d’armes et
financement occulte et criminel de partis politiques notamment le
Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua ; Parmi les
fonds ayant alimenté les comptes de MM.Feliciaggi et Tomi, les
enquêteurs ont établi que l'essentiel des sommes
provenaient d'activités basées en Afrique.Des
dizaines de millions de francs retirés en argent liquide, soit
directement à Monaco, soit sur des comptes ouverts à
Paris (notamment à la banque Indosuez, maison mère du
Crédit foncier de Monaco), à des particuliers issus du
milieu du grand banditisme, des proches ou Jean-Gé Colonna
. Considéré en septembre1998 par la commission
d'enquête parlementaire sur la Corse comme le seul
parrain corse
Un
document officiel précise : "Au niveau national, le
groupe Feliciaggi-Tomi est lié au parti politique français
dénommé RPF et notamment son président, l'ancien
ministre de l'intérieur Charles Pasqua. Des contacts
financiers, téléphoniques et professionnels sont
avérés."
Selon les enquêteurs, la
base parisienne du groupe est située dans le 8e
arrondissement de Paris, au siège de la Société
d'études et de développement (SED), prestataire de
services pour le PMU-Gabon et le PMU-Cameroun, deux
établissements gérés par MM.Feliciaggi et Tomi.
C'est aussi à cette adresse qu'apparaissent des sociétés
immobilières dans lesquelles les deux hommes détiennent
des intérêts. Interrogé par la brigade financière
de Paris le 1er mars, le gérant de la SED, Antoine
Pantalacci, a confirmé que des employés de la société
récupéraient régulièrement des fonds –
plusieurs centaines de milliers de francs à chaque retrait –
dans des banques parisiennes. "Il m'est arrivé de
constater que des demandes de retraits d'espèces parvenaient
par fax à la SED", a-t-il indiqué, précisant
toutefois ne plus se souvenir "ni du destinataire ni des
sommes en question”.
Lors d'une perquisition à la SED, les policiers ont
découvert un lot de tampons consulaires d'un Etat africain,
qui permettait d'octroyer des visas. Ils ont aussi saisi des
lettres adressées par des policiers en fonction à
Robert Feliciaggi, afin de solliciter ses interventions en leur
faveur pour obtenir des mutations dans le sud de la France. Dans
le carnet d'adresses de M.Feliciaggi, également saisi,
apparaissent les noms et numéros de téléphone
privés de la plupart des protagonistes de l’affaire Elf"
(dont les anciens dirigeants du groupe pétrolier, Loïk Le
Floch-Prigent, André Tarallo ( camarade de promotion à
l’ENA de Jacques Chirac ) et Alfred Sirven) ainsi
que les coordonnées personnelles de M. Pasqua.
© Copyright idcongo
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En 2002 Mr Felicciagi est candidat à la députation, présent au second tour .
“ A Porto-Vecchio, Camille de Rocca-Serra (RPR) tente de reprendre le flambeau de son père. Avant de mourir, le député Jean-Paul de Rocca-Serra avait décidé de laisser à son fils, Camille, maire de Porto-Vecchio, son fief de Corse-du-Sud. Il ne pensait pas mourir en 1998, ni voir son suppléant, le richissime président du comité de soutien de Jacques Chirac, Roland Francisci, se présenter un jour contre son héritier. La droite compte trois autres candidats, dont Robert Felicciagi, le populaire ami de Charles Pasqua.
Ariane Chemin• Le Monde 28.05.02
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LE MONDE | 29.05.02 | 12h12
Enquête des juges Philippe Courroye, Isabelle Prévost-Desprez et Michèle Vaubaillon, sur le financement de la campagne conduite par M. Pasqua lors des élections européennes de 1999, mais également pour le procureur de la République de Paris, Jean-Pierre Dintilhac. En effet, M. Dintilhac avait, en juillet 2001, délivré un réquisitoire supplétif autorisant les trois magistrats à étendre leur instruction - initialement ouverte pour " financement illégal de campagne électorale", chef de poursuite retenu à l'encontre de M. Pasqua le 28 mai 2001 - à des faits de " corruption".
C'est d'ailleurs sur la base de ce réquisitoire que les juges ont mis en examen, au mois de janvier, deux proches de Charles Pasqua, les hommes d'affaires Michel Tomi et Robert Feliciaggi, poursuivis pour " corruption active". Selon les enquêteurs, la liste conduite par l'ancien ministre de l'intérieur en 1999 aurait bénéficié de fonds issus de la revente, en 1995, du casino d'Annemasse (Haute-Savoie), établissement géré par Robert Feliciaggi, principal associé de M. Tomi. Les fonds avaient transité sur le compte de Marthe Mondoloni, la fille de M. Tomi. Or, en 1994, alors qu'il était ministre de l'intérieur, M. Pasqua avait accordé à M. Feliciaggi l'autorisation d'exploiter le casino d'Annemasse (Le Monde du 5 avril).
....(....)
Pasqua est poursuivi, depuis mai 2001, pour "recel d'abus de biens sociaux" et "trafic d'influence". En effet, en conclusion d'un long procès-verbal de synthèse remis aux juges Courroye et Prévost-Desprez le 9 avril, le chef de la brigade financière, Noël Robin, assure que " de multiples éléments matériels mais aussi nombre d'auditions permettent d'affirmer qu'en 1993 et 1994, M. Charles Pasqua et son conseiller pour la sécurité [au ministère de l'intérieur], M. Jean-Charles Marchiani, ont soutenu politiquement le régime du président angolais [José Eduardo] Dos Santos et le processus de ventes d'armes de MM. [Pierre] Falcone et [Arcadi] Gaydamak à l'Angola, contrats dont le montant total dépasse les 500 millions de dollars".
M. Robin ajoute que, " selon les propres déclarations de Jean-Charles Marchiani, ce dernier, à la demande de Charles Pasqua, a négocié à l'époque un accord politique avec l'Angola. Cette négociation a été initiée puis suivie grâce à l'aide matérielle de MM. Falcone et Gaydamak qui ont pris en charge financièrement plusieurs déplacements des intéressés en Angola". " Les profits colossaux (au moins 1 milliard de francs en l'état actuel des investigations) générés par ces ventes d'armes à l'Angola permettent ensuite de mieux appréhender les raisons de l'aide financière de MM. Falcone et Gaydamak à l'activité politique de MM. Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani, mais aussi au train de vie de ce dernier", conclut Noël Robin.
PMU-Paris Vincennes : L'Afrique qui gagne ?
ARTICLE : Toute la semaine dernière, l'agence centrale de Natexis-Banques Populaires, rue Montmartre, ressemblait à l'aérogare de Brazzaville : des dizaines de congolais attendaient au guichet de toucher du cash. Certains VIP de ce pays, sortaient avec à la main des enveloppes de la Cogelo, du groupe Feliciaggi (qui gère le PMU congolais). Tous avaient besoin de faire des emplettes pour se présenter, le soir du 10 mai, en tenue de fête au Pavillon d’Ermenonville, pour le Gala de la Fondation Congo Assistance, de la première dame du pays, Antoinette Sassou Nguesso. L'épouse du président congolais était, en effet, les 11 et 12 mai, l'invitée d'honneur du Grand Prix de l'amitié France-Afrique de l'hippodrome de Vincennes: un clin d’œil aux parieurs africains qui misent chaque année 1,5 milliard FF (150 milliards F CFA) sur nos canassons, plus que l'aide de la coopération française / Un beau taux de retour. D'ailleurs, ce grand prix est patronné par le ministre de la Coopération, Charles Josselin... C'est en marge de cette course hippique que les premières dames africaines peuvent renflouer leur fondation caritative lors d'une soirée de gala. L'année dernière, la reine de la fête était Chantal Compaoré, la femme de "Blaise", et l'année prochaine, ce sera Simone Gbagbo, l'épouse du "camarade Laurent". Toutes deux encadraient Antoinette Sassou Nguesso, au déjeuner officiel qui a précédé la course... Le recyclage d'une partie de l'argent des jeux dans des opérations humanitaires est une idée de génie / On se marchait donc sur les souliers vernis au Pavillon d’Ermenonville. Toute la "famille" était là, y compris Edith Bongo, première dame du Gabon et fille de Sassou II. Son tour devrait arriver en 2003... Samuel Dossou, conseiller en hydrocarbures du président Bongo et son épouse, Honorine, ambassadrice a Paris, étaient, très discrètement, de la fête. Toutes les entreprises présentes au Congo avaient été "vivement" invitées à verser leur obole en réservant notamment des tables à 30 000 FF l'unité. Pour SDV, Michel Roussin, vice-président de Bolloré était en grande conversation avec Jean-Marie Aniele, le DG du Port de Pointe-Noire. L'ancien patron d'Elf, Loïk Le Floch-Prigent, qui assure la promotion de plusieurs projets énergétiques au Congo, était "au contact" de Bruno Itoua, le tout-puissant "Monsieur pétrole" qu'il devait retrouver le lendemain. Le plus généreux des donateurs fut, avec 300 000 FF, le holding portugais Escom (Grupo Espirito Santo) qui va construire l'aéroport d'Oyo (370 millions FF). Socotram (Eric Dibas) a mis 55 000 FF sur la table. Un chouia de plus que le Trafigura (50 000 FF), trader chouchou de Bruno Itoua (SNPC). Bouygues s'était "offert" une table mais elle était un peu déserte... Autres généreux donateurs : Celtel, Arfan (joaillier), Beltrando, Jean Dupuch Export, Alphadi. Même le Parti démocratique de Guinée Equatoriale a versé une aumône : 1 million F CFA / Le tout dans une ambiance palmiers du Congo et d'Enrico Macias chantant "le bien-aimé Président... "Le Comite d'honneur de la Fondation est très hétéroclite : de Marie-Charlotte Bolot, épouse de l'ambassadeur de France, à Michel Sardou en passant par Jean-Luc Delarue, qui va lancer une production "Miss Africa", Herve Bourges, Jacques Pradel, Line Renaud, le Pr Marc Gentilini (Croix Rouge), les sénateurs Paulette Brisepierre et Jean-Pierre Cantegrit, Patrick Wajsman et le Pr Charles Zorgbibe, l'ancien ministre Jacques Godfrain, Jean-Paul Cluzel (RFI) et Danielle Ben Yahmed (J.A-L'Intelligent), Manu Dibango, Jean-Francois Henin (ex-Altus Finance) ( scandale du Crédit lyonnnais ) - qui a quelques intérêts locaux dans le pétrole et le bois -, Michel Roussin (Bolloré), Pierre Otto Mbongo, Paul Cohen, Samy Maroun, le Pr Charles Debbasch, André Berthol et même Boutros Boutros Ghali / Le patron de la francophonie avait toutefois boudé le gala : il y avait l'un de ses challengers dans la salle, l'ambassadeur Henri Lopes... Ainsi va la vie dans le politico-business-charité franco-congolais (voir également les membres du comité de soutien).
Source : La Lettre du Continent - 14 juin 2001
Guinée
Trahison au PMU-Guinée
Le montant total collecté pendant le fonctionnement de la mutuelle se chiffre à une misère de 31 milliards.
• Des malversations et abus de confiance au préjudice des parieurs se chiffreraient à un peu plus de la broutille 4 milliards.
• Du faux et usage de faux, il faut compter un peu moins de 3 milliards. ·
• Des transactions illicites sur les marchés de devises pour 3 milliards de francs et poussière. Des destructions de pièces comptables justificatives, il y en a eu un peu plus de 4 milliards.
• De la sortie frauduleuse de sommes non comptabilisées: 1 milliard de franc guinéen .
© Copyright Le Lynx N° 399 — 15 novembre 1999
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Amnistie International publie un rapport critique sur la Guinée
17 mai 2002 - Guinéenews© - Dans un rapport spécial publié en anglais ce jour et intitulé Guinea: Maintaining order with contempt for the right of life [Guinée. Maintien de l'ordre au mépris du droit à la vie], l'organisation des Droits de l'Hommes Amnistie International accuse les forces de l'ordre de recours exagéré à la force contre les citoyens en dépit de la Constitution guinéenne qui garantie "le Droit à la vie".
Amnistie International, accuse les plus hautes instances de l'état guinéen de tolérer voire d'encourager l'usage abusif de la force et de protéger les auteurs des exécutions extrajudiciaires dans le seul but d'étouffer l'opposition politique dans le pays.
Amnistie passe en revue les trois dernières années de répression politique contre des manifestants, évènements suffisamment documentés par Guinéenews : les évènements tragiques qui ont suivi l'arrestation du professeur Alpha Condé et les élection présidentielles en décembre 1998 ainsi que les morts d'hommes à Koza-Simbaya, les manifestations estudiantines de 1999 et 2000 à Mali Yambéring, Koundara et Conakry.
Amnistie écrit que les médecins ont été ordonnés de ne pas délivrer des certificats de décès aux citoyens tués par les forces de l'ordre et les blessés se sont vus refuser l'assistance médicale sur ordre du gouvernement.
Le referendum sur la présidence à vie de novembre 2001, a été aussi critiqué par Amnistie qui demande à la communauté internationale de dénoncer les violations des droits de l'homme en Guinée en particulier, l'usage excessif de la force par les forces de sécurité. Amnistie demande aussi l'arrêt de toute aide militaire au gouvernement Conté, qui pourrait contribuer à la violation des droits des citoyens.
Dans un rapport similaire, l'hebdomadaire La Nouvelle Tribune fait état d'incidents à Banankoro, une zone riche en diamants et métaux précieux, entre le représentant de l'administration Conté et la population qui s'est terminée par une émeute chassant le sous-préfet de la localité. Selon le journal, le sous-préfet ayant voulu s'accaparer de parcelles aurifères exploitées par les femmes, aurait envoyé les militaires pour chasser les femmes. Ces dernières se sont réfugiées dans la brousse et le sous-préfet aurait ordonné que le feu soit mis à la brousse pour obliger les femmes à sortir. Cette action aurait soulevé la colère de la population forçant le sous-préfet à aller se réfugier à Kankan ou il promet de "rendre compte" au président Conté afin de punir les population de Banankoro qu'ils accuse d'être "à la solde de l'opposition".
Violente réaction aux accusations de détournements
17 mai 2002 - Guinéenews© - Le gouvernorat de Conakry n'a pas tardé à réagir de façon violente aux accusations de détournements au sein de son administration. D'après les témoins oculaires, mercredi 15 mai dernier, deux jeunes vendeurs de journaux répondants au nom de Mamadou Aliou Diallo âgé de 25 ans originaire de Pita et Boubacar Korka Barry originaire de Mamou, âgé de 23 ans, ont été mis en arrestation sur ordre du gouverneur de Conakry et se trouveraient actuellement au centre détention PM3.
Leur crimes? Avoir vendu le numéro du journal hebdomadaire privé Le Démocrate, l'un des journaux privés indépendants, qui a publié intégralement les trois articles de Guinéenews sur les accusations de détournement de fonds publics au gouvernorat. Selon les même informateurs, le gouverneur a accusé les cybercafés de Conakry d'être "tous à la solde de Guinéenews." Le Gouverneur aurait demandé à certains de ses cadres comment fermer les cybercafés qui rendraient Guinéenews accessibles aux internautes.
Le Gouverneur de la ville de Conakry, aurait aussi proféré des menaces d'arrestations contre le directeur de publication du journal Le Démocrate. Guinéenews a contacté l'ONG Reporters Sans Frontières au cas ou les menaces seront mis en exécution.
Enfin, selon les cadres auteurs de la lettre, la Commission de Lutte Contre la Corruption ne se penchera pas sur le dossiers du Gouvernorat, malgré les accusations graves publiées dans Guinéenews et repris dans tous les journaux privés de Conakry, y compris les numéros de comptes bancaires "de magouille" tous domiciliés à la Bicigui. La raison serait que le vice-gouverneur de la Banque Centrale, un "allié du gouverneur" selon les cadres aurait usé de son influence pour empêcher la mise en examen financière du gouvernorat par la Commission de Lutte contre la Corruption.
Dans une série de lettre publiées dans Guinéenews, des cadres de l'administration accusent la haute direction du gouvernorat de Conakry de fausses facturation, détournements de fonds publics et suggéraient une inspection dans ce service public. Pour corroborer leur accusations, ils avaient fait publier les numéros de comptes en banques "de magouille", les faux fournisseurs, les prête-noms, et les "réalisation" des cadres sans commune mesure avec leur revenus officiels.
MALI
Tandis qu’au Mali Abdoul Karim CISSE (Le Républicain)
Constate : “ Le trésor public malien enregistre à chaque course une recette pas moins de 100 millions par mois. Pour 11 à 12 courses par mois.
Pour le personnel du PMU depuis de la date de création à nos jours, le salaire n'a pas bougé.
Les agents contractuels bénévoles attendent toujours d'être embauchés comme des permanents. Ils n'ont pas de congés payés et sont toujours payés à la tâche.
Tout ceci résulterait d'un contrat de travail dans lequel ils se sont engagés (par manque de choix au regard du chômage endémique des jeunes), contrat totalement en déphasage par rapport au code de travail malien.
Nous ne le répéterons jamais assez, le fossé entre les travailleurs du PMU et le personnel dirigeant est large et insultant. .......une gestion opaque ....les maliens se demandent où va tout cet argent ?
Financer les campagnes politiques de l'Adéma diront certains. “
PMU-MALI / Youssouf Kéïta limogé
Le Président-Directeur Général du PMU, Youssouf Kéïta et l'ami d’IBK vient d’être relevé de ses fonctions. Le 10 septembre 2001, le Conseil d’Administration du PMU-Mali qui a procédé à la nomination de Harouna Niang en qualité de PDG de la boîte à sous.
L’ex-Premier ministre IBK est péremptoire : il n’a pas touché un kopeck de l’Etat. On ne peut pas l’arrêter pour détournement, les trous constatés dans sa gestion proviendraient des remises de fortes sommes d’argent faites à divers ministres et leurs femmes. Il a construit sa maison de Sébénicoro grâce à un roitelet centrafricain au parfum d’essence ELF et richissime propriétaire de Casinos comme son ami Tommy- Michel ( voir Pasqua Charles, Le Caid du traffic de drogue en France, et ancien ministre de l'Intérieur ndr) .
© Copyright malinet
La Radio des Sans Voix.
En lutte contre l'excision des jeunes filles .
Radio Kayira n'hésite pas à débattre et à dénoncer les détournements des deniers publics, la corruption qui se sont amplifiés à un rythme effréné depuis l'arrivée au pouvoir du président Alpha Oumar Konare (constitution d'une nouvelle classe de prébendiers, blanchiment d'argent, développement d'une bourgeoisie foncière et immobilière, notamment avec la création d'Agences comme l'ACI, l'AGETIPE, le PMU-MALI, qui sont de véritables pompes à finances de l'ADEMA.
Le Réseau Kayira a dénoncé la mascarade électorale du scrutin législatif du 13 avril 1997 et de l'élection présidentielle du 11 mai 1997. Des membres du réseau Kayira sont également responsables et militants de l'Association Malienne des Droits de l'Homme (AMDH).
Contraintes et difficultés liées à la ligne éditoriale de part ses activités de défense et de participation démocratique, notre réseau est reconnu par notre peuple comme la radio d'opposition, engagées au côtés des démunis, des opprimés, des victimes de la politique d'exclusion du pouvoir. C'est en fait bien cela, sa vocation. Cela lui a valu d'être, depuis sa création, sujette à toutes sortes de répressions et d'agressions de la part du pouvoir en place. La liste est longue.
© Copyright Radio Libre Kayira
(PANA 11/01/2002)
Les
parieurs nigériens exigent d'être associés au
dépouillement
Les
parieurs nigériens du Pari Mutuel Urbain (PMU) ont saisi
l'Association des consommateurs nigériens chargée de la
défense des intérêts des consommateurs d'agir
afin qu'ils puissent être représentés au comité
de dépouillement des résultats et de détermination
des gains des paris, a-t-on appris jeudi de source sûre. M.
Nohou Arzika, président de l'Association, a indiqué que
cette préoccupation était prise en compte depuis peu et
qu'une correspondance a été adressée à la
Loterie Nationale, mais qui est restée sans suite. "Nous
entendons adresser une correspondance au ministre des Finances afin
que les intérêts des consommateurs soient pris en
compte, comme c'est le cas dans nombre de pays", a-t-il
dit.
Les parieurs, selon la même source, sont
mécontents, doutant de plus en plus de l'existence de
transparence dans le processus de dépouillement des résultats
et de détermination des gains. Ils estiment ne pas trop
comprendre que le cumul de la cagnotte en cas de reports dans le
cadre de certains paris soit inférieur à celle de
départ.
Pour assurer la transparence de ce processus,
l'Association entend se battre pour obtenir la représentation
des consommateurs au sein du comité, mais une représentation
alternative et rotative en vue d'éviter la corruption des
représentants.
© Copyright PANA
TOGO / Lomé
Le général Eyadema malgré le soutien de l'ancien Premier ministre Michel Rocard et l'ami Chirac dénoncé par l'Union européenne pour cause d'élections truquées . Le scandale, déclenché par un rapport d’Arnnesty International des opposants togolais balancer du haut d'un hélicoptère.
Le secrétaire général d'Arnnesty, Pierre Sané, refoulé à la frontière togolaise, ses représentants locaux bouclés et invités à faire leur autocritique, devant le ministre de la communication Koffi Panou et l'inusable avocat du Togo Me Jacques Vergès .
GABON
A Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué (sud-est) à environ 600 km de Libreville, les parieurs ont été rapidement séduits par ce nouveau service du PMUG, élaboré en collaboration avec le Programme national de lutte contre le sida (PNLS).
En deux mois, plus de 14.000 préservatifs ont déjà été vendus dans cette ville de 50.000 habitants, à proximité du Congo-Brazzaville
Dans chacun des 26 kiosques PMUG de Franceville, les parieurs profitent volontiers d'une course pour s'assurer un petit stock de préservatifs, vendus par lot de quatre unités au prix modique de 100 francs CFA (1 FF).
"A la pharmacie, on paye facilement une boîte de 10 à 1.500 FCFA (15 FF)", souligne un habitué qui reconnaît aussi avec humour "fréquenter beaucoup plus le PMUG que les pharmacies".
La logistique du PMUG, utilisée pour l'approvisionnement régulier des quelque 500 kiosques répartis sur l'ensemble du territoire gabonais, dont la moitié en province, est d'ailleurs l'un des éléments clés de ce réseau de vente, souligne son directeur général, Mario Lopez.
Frédéric Jeammes
Burkina-Faso
Moins disponible l’information relative au PMU burkinabé . Le rappel de l'assassinat de journalistes indépendants en explique sans doute les difficultés .
“
janvier 1999
référence : BilletAfrq 66/0011
Image contestée
Depuis
qu'en 1987 Blaise Compaoré a "rectifié" son
ami et camarade Thomas Sankara, le pouvoir burkinabé a changé
de visage. La nouvelle Constitution de 1991, la liberté de la
presse et le programme d'ajustement structurel font aujourd'hui de
son "Excellence" Blaise Compaoré l'un des meilleurs
élèves des préceptes de La Baule et Bretton
Woods réunis.
Ses
excellentes relations avec Jacques Chirac, Charles Pasqua et la
Françafrique, ainsi que les difficultés de
l'opposition, lui permettent d'espérer la longévité
politique d'un Bongo ou d'un Eyadéma. D'autant qu'il vient
d'être réélu le 15 novembre, apparemment "dans
un fauteuil" : 87,5 % des voix - les principaux
challengers ayant boycotté un scrutin inéquitable.
On
en oublierait la face sombre du personnage : la disparition des
gêneurs, l'alliance avec le "seigneur de la guerre"
libérien Taylor, et les profits subséquents.
Le
dimanche 14 décembre, Norbert Zongo, directeur
du journal L'Indépendant - qui méritait bien de son
titre - est retrouvé mort carbonisé dans sa
voiture avec deux de ses collaborateurs. Ses positions
antigouvernementales, les rumeurs de complot à son égard
ainsi que les traces de balles retrouvées dans la porte
arrière jettent le trouble sur les circonstances de sa mort.
Le 17 mars, dans un éditorial Au-delà de la Mort,
il avait dénoncé " les assassins de l'ombre "
: " depuis 1983, c'est de la Présidence que l'on tue.
C'est à la Présidence que l'on a toujours regroupé
des hommes louches. A certains, on a distribué des armes lors
des grèves, parce qu'on veut régner éternellement
".
Le lendemain de la mort de Zongo, à Ouagadougou,
des manifestations étudiantes dégénèrent.
Un bus du parti présidentiel est saccagé. L'Université
est fermée.
Le surlendemain, les troubles gagnent
Koudougou, troisième ville du pays. Celui qui, quinze jours
plus tôt à Paris, posait déjà en sage de
l'Afrique, est à un tournant. “
Mais la tolérance du P.M.U. à l’égard des paris clandestins ne se limite pas qu’à l’Afrique .
Site et page rendus soudainement inaccessibles ( mais toujours disponibles sur internet ) .
http://www.chez.com/television/articles/guylux.html.
Les paris clandestins c'est aussi son dada
Article paru dans Marianne ©
Et la diversité dans la fraude s’étend
Ou comment lorsque les bénévoles ne sont plus sous controle de l’Etat, mais les sociétés de courses sous controle de fonctionnaires nommés par Mr Chirac ou ses proches, toutes les dérives sont possibles .
Stop Sécurité, une filiale de Sécurité sans Frontières opérant en Afrique pour Michel Roussin ?
LE MONDE | 31.05.02 | 14h39
Des policiers soupçonnés de travail clandestin sur les champs de courses .
Ils étaient rémunérés par une entreprise de sécurité pour assurer des vacations sur les hippodromes.
L'affaire est jugée embarrassante. Elle a retenu l'attention du préfet de police de Paris, Jean-Paul Proust, qui s'en est entretenu avec l'inspection générale des services (IGS), "la police des polices". Quelques dizaines de policiers sont soupçonnés d'avoir travaillé clandestinement à la sécurité sur les champs de courses, bravant l'interdiction faite à tout fonctionnaire d'ajouter à ses missions officielles un travail rémunéré et non-déclaré. Alertée par une dénonciation anonyme, l'IGS avait été saisie d'une enquête administrative destinée à identifier les fautifs.
Selon nos informations, les policiers de l'IGS seraient déjà parvenus à découvrir plusieurs noms de fonctionnaires de tous grades appartenant à la compagnie motocycliste de la préfecture de police, dont le commissaire a lui-même récemment été mis en cause par l'inspection générale, lors d'une altercation avec un automobiliste. Un dirigeant syndical, membre du bureau national d'Alliance (gardiens de la paix et gradés, majoritaire à Paris) après avoir été à la tête de l'organisation dans un département de la région parisienne, est également cité. Ils avaient tous été employés par la société Stop Sécurité, installée dans le 9e arrondissement de Paris. L'IGS cherche encore à déterminer qui a joué le rôle d'intermédiaire, même si le nom d'un motard de la compagnie motocycliste a été évoqué, ainsi que celui d'un officier de l'état-major de la direction départementale de la sécurité publique des Hauts-de-Seine. Vérification faite par les enquêteurs, l'adresse de Stop Sécurité ne correspond qu'à une simple boîte postale. Le dirigeant présumé de l'entreprise possède lui aussi une boîte aux lettres, dans le même bâtiment, mais pas de locaux.
L'IGS a demandé l'assistance de la sous-direction des courses et jeux de la direction centrale des renseignements généraux (DCRG), - qui a la responsabilité de la surveillance des champs de course -, pour mieux cerner les contours de Stop Sécurité.
PRIX D'AMÉRIQUE
Les policiers étaient employés pour assurer la sécurité sur les hippodromes parisiens. Ils auraient été rémunérés de 700 à 1 500 francs (entre 106 et 228 euros) par après-midi de travail. La somme était remise à l'un des policiers qui la redistribuait à ses collègues dans une brasserie parisienne. Selon une source policière, quelques-uns d'entre eux avaient été reconnus lors de la retransmission télévisée du prix d'Amérique, le 27 janvier 2002. Ils officiaient ce jour-là sur l'hippodrome de Vincennes, où se déroule chaque année la grande course de trot attelé.
La présence de policiers sur les champs de course a longtemps été une pratique officielle. Jusqu'à il y a une dizaine d'années, ils effectuaient des vacations sur les champs de courses parisiens (Auteuil, Vincennes) où se déroulent les épreuves hippiques les plus prestigieuses. Ils assuraient la surveillance du pesage des chevaux, et celle de la recette. Ils étaient habilités à intervenir en cas de troubles à l'ordre public, altercation, bagarres, ou contestations n'étaient pas rares.
Quelques fonctionnaires de la police judiciaire étaient également détachés sur place. Tous étaient rémunérés par les organisateurs. A son arrivée à la tête de la préfecture de police en 1993, Philippe Massoni, actuel secrétaire général du conseil de sécurité intérieure, avait progressivement coupé court à cette pratique.
Pascal Ceaux
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 01.06.02
L’assimilation de la pelote basque à l’encouragement de l’élevage des chevaux de courses .
confient l’organisation de jeux d’argent sur les parties de pelote basque au PMU en détournant l’esprit et le texte d’une loi à l’origine votée pour prohiber le bookmaking et encourager le développement de l’élevage de chevaux :
“ Art. 1er. - L'organisation et le fonctionnement des paris engagés sur des parties de pelote basque sont confiés aux sociétés de courses autorisées à organiser le pari mutuel dans les conditions fixées à l'article 5 de la loi du 2 juin 1891.
“
Discrètement par l’étalement sur cinq ans de la publication des textes règlementaires afin d’établir la fausse impression d’une fait légalement constitué . Ils tentent de légitimer les paris sur les parties de pelote basque . Alors qu’à aucun moment le peuple souverain n’a été consulté sur la légitimité du détournement de l’esprit et du texte d’une loi du 2 juin 1891 sensée encourager le développement des courses et l’élevage des chevaux .
Il ne nous restent dès lors plus qu’à nous incliner devant l’avenir brillant du Pmublanchiment, ce nouveau succès de l’enarcocratie, secte de nobles énarques, tyrans modernes. L’immensité du talent, le caractère grandiose du génie malfaisant d’une corruptocratie doter de tous les pouvoirs de nuisance .
Complicité de crimes contre l’humanité
Le 27 avril 1848, le sous-secrétaire d'Etat aux colonies françaises, Victor Schoelcher, signait le décret d'émancipation des esclaves . Sur les chiffres avancées par des spécialistes sérieux comme Elikia Mbokolo .
Pendant plus de quatre siècles, près de vingt millions d’africains ont été arrachés à leur famille transportés vers les Amériques et traités d'une manière particulièrement déshumanisante et chosifiante .
“ Est interdite, toute discrimination .......“
Par la chape de plomb posée sur cette requête depuis plus de trois ans la CEDH apporte la preuve de l'existence d'une sélection des requêtes non pas en fonction de leur date de dépôt mais bien en fonction d'un choix arbitraire interne dont il est difficile de nier le choix médiatique, d’évaluer la pertinence .
L'évidence du traitement des affaires non d'après un critère d'urgence équitable mais de notoriété médiatique . En faveur d'un droit à la mort (affaire Diane Pretty) initiative d'humanité honorable, mais avortée au fond, condamnant cette femme à une torture psychologique, morale, physique jusqu’à la fin de sa vie .
Est ternie par la préférence accordée à des criminels blancs . Une partialité souffrant de vanité médiatique .
Cette attitude fait peser en toute apparence sur votre institution le soupçon d'une complicité avec un état mafieux et proxénète .
Pour quels motifs votre Cour en violation des principes humanistes les plus sacrés et dont elle assume la défense a-t-elle pu par son inaction encourager une telle discrimination raciale, favoriser ces crimes ?
Comment votre Cour peut-elle se rendre complice de crimes contre l’humanité en étouffant un recours dénonçant la main mise illégale, illégitime, criminelle sur le P.M.U. des corruptocrates de l’Etat Français .
Comment votre Cour peut-elle tolérer cette nouvelle forme d’esclavagisme, cette exploitation par une enarcocratie corrompue de la pauvreté, de la misère du continent africain ?
Dans un tel contexte en toute apparence .
Est une trahison de l’esprit de justice . Une blessure mortelle à la crédibilité de votre cour .
Comment votre Cour par arbitraire peut-elle refuser depuis plus de deux ans de répondre à l’urgence de la situation et favoriser un système institué en vue de glaner les profits du génocide de milliers d’innocentes victimes civiles ?
Votre silence depuis deux ans, preuve d'allégeance à la corruptocratie couvre du sceau du discrédit votre institution .
Etouffe l'espoir d'une justice européenne véritablement indépendante et impartiale .
Le PMU devenu banque privé de la corruptocratie et désormais voué à l’encouragement du Jaî-Alaî . On ne peut qu’espérer que les chevaux ne se rendent pas compte à quel point les hommes abusent de leur confiance au point de se servir d’eux pour couvrir leurs activités les plus méprisables .
Pour blanchir toujours plus d’argent sale.
En conclusion
Il vous appartient d'affirmer solennellement que toute démocratie bénéficie du soutien indéfectible des magistrats de la Cour Européenne contre un ou des individus, au service d’un état mafieux, proxénète .
Reitres ou arsouilles engagés par un fascisme occulte dans une tentative de subversion contre le principe souverain fondamental : “gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple “ .
Ou consacrer la corruption énarchique, le fascisme occulte de Mr Chirac comme un progrès de la civilisation.
Et associer le cheval de courses, noble animal dépourvu de toute amoralité, cruauté, vanité, orgueil, avec le crime contre l’humanité et le blanchissement d’argent sale issu de toutes formes de trafics .
Recevez Monsieur mes salutations humanistes et démocratiques .
Forest Grunge
« Jamais aucun magistrat n'a pu dire qu'une affaire n'était pas traitée faute de moyens. »
Patrick Riou, directeur central de la police judiciaire
Annexe 1
Note
d'information du Réseau Voltaire 150
Du 02/01/98 au
18/01/98
4e année
http://www.globalwebco.net/bdp/elfvoltaire.htm.
· · Editorial
· · Qu'est- ce- que le groupe Elf ?
· · Document : l'argent de poche du président Bongo
· · Les dix administrateurs du groupe Elf
· · Document : quand les Etats ne peuvent plus contrôler les activités des sociétés pétrolières
· · Elf : un service secret autonome, interpénétré avec les services officiels
· · Elf : les affaires judiciaires en cours
· · Document : quand Elf arbitre les conflits au Congo
· · Document : pour se financer, le Front national, comme bien d'autres formations politiques, quémandait l'argent du pétrole
(98/0001) Éditorial
Réintégrer "le domaine réservé" dans le champ démocratique
La Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale se prononcera, le 21 janvier 1998, sur la proposition de création d'une commission d'enquête parlementaire " relative au bilan de l'entreprise Elf-Aquitaine et de ses filiales dans les États africains et à ses conséquences sur les rapports de la France avec ces États " (AN numéro 455).
Les informations disponibles, dont nous présentons ici un résumé, font en effet apparaître qu'Elf-Aquitaine développe, au nom de la France, une diplomatie en Afrique et dans le reste du monde, hors du contrôle démocratique.
Quelles que soient les pressions dont ils font aujourd'hui l'objet, les représentants du Peuple failliraient à leur mandat s'ils repoussaient la proposition de création d'une commission d'enquête parlementaire déposée par les députés Verts, Noël Mamère, Marie-Hélène Aubert, André Aschieri, Yves Cochet, Guy Hascoët et Jean-Michel Marchand (cf RV 97/0540).
Cette démarche est la seule qui permette de mettre fin au " domaine réservé ", et de réintégrer dans le champ démocratique à la fois la politique africaine de la France et une partie de sa politique énergétique. Elle doit néanmoins éviter plusieurs écueils, constitués par les logiques déjà en présence et qui ont fait la preuve de leur ineptie. Elle doit pour cela être capable d'aborder sans dogmatisme ce domaine, et s'abstenir de rejeter a priori tel ou tel mode de fonctionnement. Il convient par exemple de ne pas se laisser berner par le discours néo-gaulliste de défense des intérêts nationaux face aux Anglo-Américains, dont on sait qu'il ne sert aujourd'hui qu'à masquer des aventures personnelles, sans pour autant éluder la pertinente question de l'impérialisme américain qu'il pose. Il ne faut pas non plus condamner a priori les initiatives d'Elf au seul motif qu'elle est devenue une entreprise privée, ce qui équivaudrait à promouvoir le Léviathan étatique, sans accepter pour autant que l'autonomie d'un pouvoir économique le dispense de rendre des comptes aux citoyens. Enfin, il faut se méfier de l'idéologie de la décolonisation qui présente comme légitimes les décisions d'États souverains, gouvernés par des oligarchies corrompues, et sacralise " le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes " au détriment des droits des citoyens.
Cette commission d'enquête, si elle devait voir le jour, pourrait être l'occasion de réinventer les relations franco-africains. Un objectif d'autant plus urgent que les prévarications des hommes d'Elf ont non seulement semé le malheur en Afrique, mais l'expose de plus à la domination américaine.
Thierry Meyssan
(98/0002) Qu'est-ce que le groupe Elf ?
Selon Loïk Le Floch Prigent, " En 1962, [Pierre Guillaumat] convainc [le général de Gaulle] de mettre en place une structure parallèle autour de vrais techniciens du pétrole. [En créant Elf à côté de Total] les gaullistes voulaient un véritable bras séculier d'État, en particulier en Afrique, (...) une sorte de ministère du pétrole inamovible, (...) une sorte d'officine de renseignement dans les pays pétroliers ".
Elf fournit alors une couverture et un financement des activités politiques et militaires de l'Élysée dans son "domaine réservé ". Lorsque Georges Pompidou et plus encore Valéry Giscard d'Estaing succèdent à Charles de Gaulle, Elf s'autonomise par rapport à l'Élysée. Les hommes de la compagnie considèrent les barons gaullistes comme seules autorités légitimes et attendent leur retour au pouvoir. Ils commencent à constituer clandestinement un trésor de guerre et n'hésitent pas à monter des machinations contre le président de la République, comme l'affaire des avions renifleurs. Alexandre de Marenches, directeur du SDECE (actuel DGSE) tente vainement de " défoccartiser " la compagnie et met en garde le président Giscard d'Estaing contre les initiatives privées d'Elf qui contreviennent, selon lui, aux intérêts du pays.
À la surprise générale, les élections de 1981 ne permettent pas le retour des gaullistes, mais l'accession des socialistes. Plus habile que son prédécesseur, François Mitterrand reprend partiellement le contrôle d'Elf, qui obéit désormais à la fois à l'Élysée et au RPR. L'alibi de la légitimité nationale s'efface devant une logique de clan et de partage mafieux des richesses africaines. Certains dirigeants d'Elf se comportent dès lors comme des entremetteurs et acquièrent des fortunes personnelles considérables. La compagnie fait et défait les dirigeants au Gabon, au Congo, au Cameroun, en Angola; elle étend son influence dans toute l'Afrique francophone et même parfois anglophone, comme au Nigeria. Par l'intermédiaire d'Omar Bongo, elle s'impose au sein de l'OPEP ou participe à des transferts illégaux de technologie nucléaire. Elle finance tous les partis grands partis politiques français et s'immisce bientôt sur la scène européenne en finançant aussi bien les campagnes d'Helmut Kohl que celles de Felipe Gonzalez. Elle ambitionne même de s'implanter aussi bien en Ouzbekistan qu'au Venezuela dont elle achète également les principaux dirigeants.
En 1994, Edouard Balladur se place en rivalité face à Jacques Chirac. Pour financer son action, il tente de prendre le contrôle d'Elf en plaçant Philippe Jaffré à sa tête et un conseil d'administration choisi parmi les " noyaux durs ", en mobilisant les réseaux Pasqua pour écarter les chiraquiens, et en faisant ouvrir des poursuites judiciaires à l'encontre de Loïk Le Floch-Prigent et de ses amis socialistes. Ce conflit ouvre la boîte de Pandore et permet aux magistrats de mettre à jour de multiples réseaux de corruption et d'abus de biens sociaux.
En 1996, Elf était le premier groupe industriel français, avec un chiffre d'affaires de 232,7 milliards de francs.
(98/0003) Document : L'argent de poche du président Bongo
Nous reproduisons ici un ordre de paiement de 100 millions de francs CFA, émis par la Société gabonaise de raffinage (Sogara), filiale d'Elf-Gabon à Port-Gentil, à l'ordre d' Omar Bongo, président du Gabon. Celui-ci est venu lui-même retirer la somme en liquide, le 21 janvier 1992, à la BIPG de Libreville.
Une gâterie d'Elf parmi d'autres, à l'intention d'un ami.
(98/0004) Les dix administrateurs du groupe Elf
- Yves Barsalou
(Né le 18 septembre 1932 à Bizanet). Exploitant agricole et banquier. Président de la Caisse nationale de crédit agricole et administrateur de diverses sociétés dont le Banco Espirito Santo.
- Pierre Bilger
(Né le 7 janvier 1934 à Colmar). Inspecteur des finances. Ancien élève de l'ENA. Conseiller ministériel auprès de Jean-Pierre Fourcade (1974-76), Michel Durafour (1976), Robert Boulin (1977), directeur de cabinet de Maurice Papon (1978-81). Directeur d'Administration centrale au ministère de l'Économie et des Finances (1982-86). Pdg de Gec-Alsthom (équipements pour la production, le transport et la distribution d'énergie). Membre du Siècle (cf. RV 97/0330).
- Bertrand Collomb
(Né le 14 août 1942 à Lyon). Ingénieur. Ancien élève de l'école Polytechnique. Conseiller ministériel auprès d'Alain Peyrefitte (1973-74) et René Haby (1974-75). Pdg du groupe Lafarge Coppé, administrateur de diverses sociétés dont Unilever, Canadian Imperial Bank of Commerce, Crédit commercial de France, et Crédit local de France. Proche d'ICTUS, il anima le Patronat chrétien (CFPC). Participe aujourd'hui aux séminaires de Ganagobie et administre l'ANSA. Administrateur d'Aspen-France, il participe au groupe de Bilderberg et au Forum de Davos. Il est membre du Siècle et d'Entreprise et Cité.
- Jacques Friedmann
(Né le 15 octobre 1932 à Paris, frère de Georges Pébereau, ex-Pdg de Marceau Investissements). Inspecteur général des finances. Camarade de lycée et à l'ENA de Jacques Chirac. Ancien élève de l'ENA. Conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d'Estaing (1965-66), Jacques Chirac (1969-70 et 1974), Pierre Mesmer (1972-74), Edouard Balladur (1986-87). Il fut, avec Philippe Jaffré, l'un des principaux artisans des privatisations de 1987. Pdg d'Air France (1987-88), puis de la Sagi (1989-93), enfin de l'UAP (1993-96), président du conseil de surveillance du groupe AXA-UAP (depuis 1996) (numéro 2 de la gestion d'actifs dans le monde). Membre du Siècle et de l'AFEP.
- Philippe Jaffré
(Né le 2 mars 1945 à Charenton-le-Pont, fils d'Yves-Frédéric Jaffré, conseil de Pierre Laval, et frère de Jérôme Jaffré, administrateur de la Sofres). Inspecteur général des finances. Ancien élève de l'ENA. Conseiller ministériel auprès de René Monory (1979). Chef de service au ministère de l'Économie et des Finances (1986). Il fut, avec Jacques Friedmann, l'un des principaux artisans des privatisations de 1987. Président de filiales du Crédit agricole (1988-91), Pdg d'Elf-Aquitaine (depuis 1993). Fut administrateur de nombreuses sociétés dont le Banco Ambrosiano. Il participe au Bilderberg Group et est membre du Siècle.
- André Lévy-Lang
(Né le 26 novembre 1937 à Alexandrie, Égypte). Directeur de banque. Ancien élève de l'école Polytechnique. Ingénieur puis directeur de filiales chez Schlumberger (1962-74). Pdg de Paribas (depuis 1990). Administrateur de diverses sociétés dont Athena, Schlumberger, les AGF. Il a été mis en examen, en 1995, dans l'affaire des Ciments français et s'est maintenu grâce au soutien de Claude Bébéar. Il est membre du Siècle, d'Entreprise et Cité, et de l'AFEP. Président de la Commission des finances du CNPF (1988-97) et de l'Association des amis français du groupe de Bilderberg. Il est l'un des sept membres du CCSE, l'instance supérieure du Secrétariat général de la Défense nationale chargé de l'espionnage économique (cf. RV 97/0487).
- Bernard Mirat
(Né le 3 juillet 1927 à Paris). Financier. Ancien élève de l'ENA. Conseiller du groupe Fimalac et Pdg d'IBCA Notation. Administrateur de diverses sociétés dont Suez, Sofrès, Lagardère Group.
- Michel Pébereau
(Né le 23 janvier 1942 à Paris). Inspecteur général des finances. Ancien élève de l'école Polytechnique et de l'ENA. Conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d'Estaing (1970-74) et René Monory (1978-81). Président du CCF (1987-93), puis de la BNP (depuis 1993). Administrateur de diverses sociétés dont Galeries Lafayette, Lafarge Coppée, Saint-Gobain, UAP. Ancien membre de la Commission économique du CNPF. Ancien président de la Commission de contrôle des films cinématographiques (1981-85). Membre du Siècle, d'Europartenaires (cf. RV 97/0321), d'Entreprise et Cité.
- Philippe Pontet
(Né le 30 octobre 1942 à Dijon). Magistrat à la Cour des comptes. Ancien élève de l'ENA. Conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d'Estaing (1972-74) et Norbert Segard (1974-78). Proclamé député de l'Eure en remplacement de l'opusien Rémy Montagne (1980-81). Pdg de La Hénin (1988-93), puis d'ERAP (1994), et du CIC. Administrateur de diverses sociétés dont Eranet et Roussel-Uclaf. Membre de la Fondation Saint-Simon (cf. RV 97/0326)
- Gilbert Rutman
(Né le 7 décembre 1928 à Baillet-en-France). Ingénieur général des mines. Ancien élève de l'école Polytechnique. Directeur de diverses filiales d'Elf, puis président d'honneur d'Elf. Ancien administrateur de la Cogema, actuel président du Comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers. Président de la Fondation nationale Entreprise et performance. Membre du Siècle.
(98/0005) Document : Quand les États ne peuvent plus contrôler les activités des sociétés pétrolières
Le document que nous reproduisons ici illustre l'échec d'un cabinet d'audit international à réaliser un diagnostic du secteur pétrolier congolais pourtant commandité par le gouvernement de Brazzaville.
(98/0006) Elf : un service secret privé autonome, interpénétré avec les services officiels
À sa création, le général de Gaulle nomma le fondateur de la Direction générale des services spéciaux (DGSS) et ancien ministre de la Défense, Pierre Guillaumat, comme premier directeur du groupe pétrolier qui devait devenir Elf-Aquitaine. Aujourd'hui, Elf, bien que privatisée, reste le premier service français de renseignement et d'action en Afrique. En septembre 1997, le général Patrice de Loustal, chef du service " Action " de la DGSE, a été nommé par Philippe Jaffré chef du " service de sécurité d'Elf-Aquitaine ". Il succède à ce poste au colonel Jean-Pierre Daniel, démissionnaire, qui fut un des piliers du " système Foccart " et qui succédait lui-même au colonel Maurice Robert (actuel président des Clubs 89 de Jacques Toubon) et à Guy Ponsaillé.
La démission du colonel Daniel fait suite à la perquisition effectuée à son bureau, le 15 mai 1997, par les juges d'instruction Eva Joly et Laurence Vichnievsky. De source proche de l'enquête, on indique que parmi les documents saisis dans le coffre-fort du colonel se trouvaient des contrat de sous-traitance d'opérations extérieures effectuées par CIAS du colonel Lucien Thomas, CMA de Pierre Miallot, Control Risk Management de Frédéric Bauer, Éric SA de Jean-Louis Chanas, GCB de Paul Barril, OGS de Gonzague du Pavillon, PHL de Philippe Legorjus. En outre, auraient été saisies des " notes blanches " de la DGSE portant sur des sujets variés : état de l'enquête du juge Van Ruymbeke sur le financement du Parti républicain, état de l'enquête du juge Halphen sur les marchés publics d'Île-de-France, rôle d'un État étranger dans les attentats des années 80, rôle des réseaux Pasqua dans l'affaire des Comores et dans la coopération africaine, contrat d'élimination de Pierre Péan par une des sociétés susnommées, et chantage contre Jacques Chirac. Enfin, les magistrats auraient saisi des dossiers relatifs à l'affaire Soizeau en Côte d'Ivoire et le débriefing de Michel Lambinet.
Les 19 et 21 avril 1997, des documents relatifs aux activités d'Elf-Gabon, placés sous scellés et conservés dans les locaux hyper-protégés de la brigade financière (au 9e étage du 122, rue du Château des Rentiers, Paris XIIIe) ont disparu sans effraction.
(98/0007) Elf : Les affaires judiciaires en cours
Si elle devait être constituée, la Commission d'enquête parlementaire sur Elf ne pourrait pas conduire d'investigations sur des affaires faisant actuellement l'objet d'une instruction judiciaire. Se trouveraient ainsi notamment exclues de ses travaux les affaires suivantes :
- Affaire Bidermann : Pour satisfaire à l'amitié de Loïk Le Floch-Prigent, Elf a renfloué l'entreprise de confection de Maurice Bidermann, le frère de la chanteuse Régine.
- Affaire Air Gabon : Elf aurait offert un avion CHS à une compagnie d'aviation amie, proche de Samuel Doussou-Aworet, époux de l'ambassadrice du Gabon en France.
- Marché vénézuélien : Dans l'espoir de s'implanter au Venezuela, Elf aurait corrompu le parti au pouvoir et le principal parti d'opposition, et aurait également rémunéré des intermédiaires comme Firmin Fernandez ou le Canadien Hagop Demerdjian.
- Marché allemand : Dans le cadre de l'achèvement et du rachat du complexe de Leuna (ex-RDA) et des stations services Minol, Elf aurait corrompu la CDU du chancelier fédéral Helmut Kohl à hauteur de 100 millions de francs, ainsi que d'autres responsables non identifiés à hauteur de 200 millions de francs, versés sur le compte Nobelpach au Liechtenstein.
- Marché de la mer du Nord : Afin de racheter des autorisation d'exploitation en mer du Nord, Elf aurait corrompu les détenteurs américains.
(98/0008) Document : Quand Elf arbitre les conflits au Congo
Le document que nous reproduisons iciest aimablement diffusé par la cabinet de l'ex-président Lissouba. Nous n'avons pu en vérifier l'authenticité avec certitude, mais les divers experts consultés le considèrent comme très vraisemblable. Le lecteur peu documenté sur le conflit congolais s'abstiendra prudemment d'en tirer des conclusions sur la légitimité comparée de Lissouba et de Sassou N'Guesso. Par contre, il retiendra le pouvoir prêté à Elf par les divers protagonistes.
(98/0009) Document : Pour se financer, le Front national, comme bien d'autres formations politiques, quémandait l'argent du pétrole
En 1983-84, Jean-Marie Le Pen avait mandaté l'ancien Oberscharführer de la Waffen SS, Gilbert Gilles, pour représenter les intérêts financiers du Front national en Afrique du Centre et de l'Ouest, c'est-à-dire dans les zones contrôlées par le groupe Elf.
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Annexe 2
Sur les liens anciens de Mr Pasqua avec les trafiquants de tout genre
Annexe 3
Roland Dumas au pays de l'or noir
Le grand déballage autour des commissions occultes, versées par la société pétrolière Elf, secoue la République française et met en lumière certaines pratiques de sa "politique étrangère". Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel, ancien ministre des Affaires étrangères, est traqué par la justice.
Le groupe pétrolier Elf est devenu une torchère judiciaire quelque temps après la privatisation de la société, en 1994. Le 25 avril 1995, Philippe Jaffré, qui succédait à la tête du groupe à Loïc Le Floch-Prigent, déposait une plainte contre son prédécesseur. Aujourd'hui, Le Floch-Prigent en est à sa onzième mise en examen (inculpation). Il apparaît dans une série de dossiers (abus de bien sociaux, détournement de commissions...) tantôt se trouvant au centre, souvent apparaissant comme protagoniste d'une affaire connexe. De très nombreux noms ont été cités, certains ont connu ou connaissent la prison, d'autres sont dans la ligne de mire des juges Eva Joly et Laurence Vichnievsky. Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel, ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, apparaît maintenant comme le plus gros gibier traqué par les juges, qui ont déjà un impressionnant tableau de chasse. Roland Dumas déclare que c'est l'héritage du mitterrandisme que l'on attaque. Il n'a sans doute pas tort. Mais ni lui, ni même François Mitterrand ne sont les personnages principaux de cette histoire; c'est le groupe Elf, cet instrument de la politique extérieure de la France, qui se trouve au centre de cette forêt de dossiers.
Une banque très étrangère
En 1997, la société annonçait à ses actionnaires, pour la 4ème année consécutive, le meilleur résultat de son histoire. Pourtant, ses activités commerciales sont la vitrine d'activités plus confidentielles, si discrètes que le groupe lui-même ne les finance jamais. Il laisse ce soin à sa banque, la Fiba (Banque française intercontinentale). Cette banque brasse des millions de dollars avec un personnel très réduit. La Fiba est installée avenue George V, à Paris.
La Fiba ne possède que deux succursales à l'étranger, en Afrique pour être précis: l'une à Libreville au Gabon, l'autre à Brazzaville au Congo. La Fiba use communément des "transferts physiques" d'argent. Lorsque ni les valises, ni les malles d'argent liquide ne peuvent être utilisées, la banque use d'un compte luxembourgeois. Pour être précis, la Fiba est, depuis près de 30 ans, la banque du groupe Elf et celle du président Omar Bongo. Cette banque si particulière n'a jamais fait l'objet d'enquête des instances chargées du contrôle bancaire, ni de la justice, qui depuis 3 ans essayent de mettre en lumière les circuits financiers de Elf. C'est pour cela que l'instruction menée par les juges Vichnievsky et Joly apparaît comme la somme, un peu confuse, d'une série de mises en cause personnelles d'individus accusés de malversations, présentées comme autant de dérives individuelles, alors que la piste de l'argent de l'or noir ne peut être suivie et comprise que si l'on s'interroge sur les motivations réelles des mouvement de fonds. Ces raisons-là se confondent souvent avec la raison d'État. Si l'on évoque la Fiba, on s'aperçoit que son actionnariat se compose à 50,9% de Gabonais et que le groupe Elf ne détient que 42,5% des actions. Les Gabonais, qui détiennent donc la majorité des actions, sont en fait assez peu nombreux. Le président Omar Bongo en possède 15,19% , le reste étant entre les mains de trois de ses enfants, dont Pascaline Bongo, directrice du cabinet de son père et principale opératrice gabonaise de la Fiba. Si "les Gabonais" paraissent majoritaires, une disposition particulière attribue un vote double aux administrateurs de Elf, qui contrôle donc effectivement la banque, comme l'État, malgré la privatisation du groupe, et continue à avoir un "droit de regard sur la société", conservant une partie du capital et ayant créé une action spécifique golden share mettant le groupe à l'abri de tout raid boursier.
La Fiba reste l'une des tirelires de l'État français, ayant financé depuis 30 ans la plupart des "opérations africaines", fait et défait de nombreux chefs d'État de l'Afrique francophone. Omar Bongo en était un des actionnaires tout désignés, ayant été porté très jeune au pouvoir par la France, alors qu'il était, sous le nom d'Alain-Bernard, un "honorable correspondant" du Sdece (Service de Documentation extérieure et de Contre-Espionnage) à Libreville et le conseiller très proche du vieux président M'Ba, ainsi que le raconte Pierre Péan dans son livre Affaires africaines.
Les avions renifleurs de Giscard
La Fiba devint également le bas de laine de la famille Bongo, des dirigeants congolais, des barons africains du pétrole français. La Fiba alimentait aussi les réseaux Foccart-Wybaux, le tandem de la politique souterraine française en Afrique. Eu égard à ces activités extraordinairement "diversifiées", le groupe Elf fit assez peu parler de lui en dehors de la rubrique économique. En 1981, le scandale dit "des avions renifleurs" secoua la société et la présidence de la République. Elf déclarait avoir été victime d'une énorme escroquerie de 6 milliards de FB, versés en Suisse, pour payer les brevets d'un procédé permettant à des avions, qui en seraient équipés, de détecter le pétrole au-dessus des zones qu'ils survoleraient. Valéry Giscard d'Estaing donna son accord.
Plus tard, Albin Chalandon, qui avait été nommé à la présidence de Elf, déclara avoir récupéré une partie de l'argent de cette escroquerie. Personne n'alla y voir de trop près, mais il se pourrait que les sommes "escroquées" aient servi à financer des opérations urgentes et discrètes, sans qu'on ait eu le temps de monter un plan financier écran. Le groupe Elf serait resté dans l'ombre propice au traitement des affaires délicates dont il s'occupe, si son PDG, Philippe Jaffré, n'avait porté plainte contre son prédécesseur Loïc Le Floch-Prigent. L'ancien patron de Elf était soupçonné d'avoir accordé des facilités financières à un industriel du textile, Maurice Bidermann, en échange d'avantages consentis à lui-même et à son épouse. Ce règlement de comptes, instruit par Eva Joly, déboucha sur une accumulation de dossiers concernant toutes sortes de malversations, secouant durement le groupe, éprouvant son crédit à l'étranger et braquant les projecteurs sur des opérations dont les différents gouvernements français eussent aimé qu'elles restassent dans l'ombre.
Si Le Floch-Prigent était un grand ami de Maurice Bidermann, ce n'était pas lui qui avait contraint son groupe à prendre des participations dans sa société. La Fiba, aux beaux jours de la flambée des cours du brut, était devenue la banque des sociétés de portefeuilles d'Elf Gabon, la CPIH et la Sofipa. Ce sont ces sociétés qui ont pris d'importantes participations dans le groupe Bidermann, jusqu'à ce que celui-ci connaisse des difficultés financières, un temps couvertes par Le Floch-Prigent. Le juge Eva Joly, d'origine norvégienne, rentrée sur le tard dans la magistrature, ayant un temps travaillé pour Philippe Jaffré, fut chargée du dossier en avril 1995. Depuis, elle tente d'ouvrir les placards secrets du groupe, essaye de suivre les escaliers dérobés et fait sortir de l'ombre une série de personnage pittoresques et inquiétants.
Dédé la sardine balance!
C'est Dédé la Sardine, André Guelfi, qui apparaît tout d'abord. Milliardaire, âgé de 79 ans, ayant fait fortune comme armateur de bateaux congélateurs, il est accusé d'avoir reçu des commissions injustifiées sur des contrats d'exploration d'Elf en Ouzbékistan et au Venezuela. André Guelfi, qui réside en Suisse, se rend contre toute attente à la convocation de la magistrate et "balance"! Il donne des détails sur les sommes versées auxquelles il n'a "prélevé que de quoi rémunérer ses intermédiaires" et donne des renseignements sur les comptes où se trouve l'argent. L'un d'eux, le compte "SA", appartient à André Sirven, le président de la société suisse Elf international. Sirven était le directeur des ressources humaines de Rhône-Poulenc, quand Le Floch en était président. Il l'a suivi à Elf, grâce à l'appui de Roland Dumas. C'est lui qui servit un salaire fictif de 300.000 FB à Christine Deviers-Joncour, une amie de Roland Dumas, et mit à sa disposition une carte de crédit sur laquelle elle tirait, en moyenne, 1 million 500.000 FB par mois. Dédé la Sardine avait également évoqué le compte Ta Colette, le prénom de la femme du titulaire André Napoléon Tarallo, le monsieur Afrique de Elf, président de Elf Gabon, et pièce centrale des réseaux Pasqua en Afrique. La mise en examen sous contrôle judiciaire d'André Tarallo ne l'empêche pas de se rendre encore régulièrement en Afrique et de circuler entre son domicile de Lausanne et sa maison de Bonifacio, construite pour la somme déclarée de 534 millions de FB. André Tarallo est Corse et camarade de promotion de Jacques Chirac à l'ENA.
Le Floch-Prigent avait essayé d'écarter Tarallo à son arrivée, sur les conseils de François Mitterrand, pour tarir les réseaux gaullistes en Afrique et couper doucement une des sources de financement du RPR. Philippe Jaffré, balladurien, avait également tenté de le faire démissionner de la présidence d'Elf Gabon. Il dut céder à la colère d'Omar Bongo qui déclara que, si cela arrivait, le remplaçant de Tarallo serait Gabonais. Tarallo a toujours été au service des intérêts bien compris de la France et de l'Afrique. Si bien que, lorsqu'on évoquait son remplacement, Omar Bongo au Gabon, Eduardo Dos Santos en Angola et Pascal Lissouba au Congo protestaient énergiquement. Lissouba n'a pas été récompensé de sa fidélité à Tarallo, il a été "remplacé" par Sassou-Nguesso encore plus dévoué aux intérêts de la compagnie pétrolière. Dès qu'Eva Joly s'est lancée sur une piste menant vers l'Afrique, elle a dû freiner devant le secret défense et la raison d'État. Roland Dumas s'est trouvé bêtement dans ses filets en raison de ses liens avec Christine Deviers-Joncours. Telle qu'elle apparaît, l'affaire est embrouillée et, en fait, incompréhensible si l'on s'en tient aux déclarations des uns et des autres.
Très chère collaboratrice: 270.000.000
Christine Deviers-Joncours a reçu une commission de 270 millions de FB de la part de Elf, pour avoir "favorisé" la vente de frégates à Taïwan. La juge Eva Joly a remarqué également des mouvements de fonds suspects sur le compte que Roland Dumas a ouvert dans une agence du Crédit Lyonnais, proche de son domicile. De très importants dépôts en argent liquide ont été opérés par deux femmes, dont une collaboratrice du cabinet d'avocats de Roland Dumas. Christine Deviers-Joncours déclare qu'elle a été rémunérée pour avoir fait du lobbying auprès de Roland Dumas dans cette affaire. Seulement voilà, jusqu'au bout Roland Dumas, ministre des Affaire étrangères, s'est opposé à cette vente qui mécontentait la Chine. Michel Rocard, Premier ministre, et Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, étaient pour; François Mitterrand trancha finalement en faveur de la vente. On voit mal dans ce cas de quoi Mme Deviers-Joncour aurait été récompensée et que vient faire Elf dans ce dossier dont la société Thomson était l'opérateur. Alfred Sirven, "chargé des affaires spéciales" de Elf, aurait "prêté" son intermédiaire dans la région à Thomson, un certain Kwan qui, lui, n'a pas été payé et réclame toujours son dû. Bref, le dossier est opaque et les juges d'instruction n'ont aucun moyen d'aller plus loin dans leurs investigations, elles se heurtent au secret défense et, si elles demandaient à Roland Dumas des comptes concernant la période où il était ministre, elles verraient le dossier leur échapper pour atterrir mollement sur la moquette de la Cour de Justice de la République, ancienne Haute Cour. La juge Eva Joly s'est vivement intéressée à un appartement que Christine Deviers-Joncour a acheté rue de Lille à Paris pour la somme de 105 millions de FB. Auparavant, cette très chère collaboratrice avait un appartement mis à sa disposition par Elf dans le VIIIème arrondissement de Paris, dans l'immeuble ou habitait Alfred Sirven.
Sirven conviait souvent, dans l'appartement de Mme Deviers-Joncour, Charles Pasqua et Roland Dumas. Les deux hommes appréciaient les qualités d'oenologue de Sirven. Elf, traditionnellement, animait la vie politique française en participant au financement des partis politiques, le RPR bien sûr (le parti gaulliste fut longtemps le principal bénéficiaire de la manne pétrolière), le Parti socialiste naturellement, la Parti républicain pour une moindre part. Elf avait également l'habitude de consentir directement "certaines facilités" à des hommes politiques de façon individuelle. Le Canard Enchaîné révèle que lorsque Le Floch-Prigent demanda s'il devait poursuivre cette tradition à François Mitterrand, celui-ci aurait répondu: "Continuez et veillez à ce que personne ne soit lésé. Pour les socialistes, voyez mon entourage". Jean-Christophe Mitterrand, le monsieur Afrique de l'Elysée, surnommé sur le continent noir "Papa m'a dit", était directement salarié du groupe Elf. Interrogé sur l'affaire Dumas, Michel Rocard, répondit: "Mitterrand aimait s'entourer de personnages à la limite". Ce que les socialistes considérèrent comme un propos déplacé était en fait une litote. La vraie question que pose ce déballage autour de Elf, qui ébranle la République et agace sérieusement certains chefs d'État africains, reste: pourquoi diable Philippe Jaffré, PDG de Elf, a-t-il porté plainte contre son prédécesseur, déclenchant ce séisme qui nuit gravement à son groupe?
Alain
Van Der Eecken
Le Soir Illustré
De nouvelles révélations dans le dossier Elf Aquitaine
L'ex-épouse de M. Le Floch-Prigent admet avoir perçu 18 millions de francs en Suisse
Mis à jour le vendredi 21 mai 1999
Alors qu'à Genève les recherches se poursuivent sur les destinataires des nombreux versements effectués en Suisse par l'ancien directeur des « affaires générales » d'Elf Aquitaine, Alfred Sirven, les juges d'instruction parisiennes Eva Joly et Laurence Vichnievsky ont reçu, le 13 avril, le témoignage de l'ancienne épouse de Loïk Le Floch-Prigent - alors PDG du groupe pétrolier -, qui compte parmi les bénéficiaires de ces mouvements de fonds. Mise en examen depuis 1996, Fatima Belaid a reconnu avoir perçu, la même année, 18 millions de francs sur un compte helvétique, destinés selon elle au « règlement de son divorce » avec M. Le Floch-Prigent. « A part des petits retraits, je n'ai pas touché au capital », a-t-elle ajouté, précisant que les fonds avaient été placés sous couvert d'une fondation à Zurich.
« Cela faisait quelques temps que je voulais venir vous parler spontanément, mais il y avait des raisons pour que je me taise jusqu'alors », a-t-elle déclaré aux juges, sans être questionnée sur ces « raisons ». Négocié avec les magistrates, l'interrogatoire de l'ex-épouse du PDG d'Elf apparaît surtout comme la conséquence de la découverte de ce compte par le juge Paul Perraudin, chargé du versant helvétique de l'affaire Elf. Depuis plusieurs mois, ce dernier avait identifié le circuit bancaire ainsi que la fondation qui abritait ces sommes. La saisie de documents auprès des banquiers et la convocation de l'avocat zurichois qui administrait ladite fondation n'ont pu qu'inciter Mme Belaid à prendre les devants.
Dans sa déposition, elle établit un lien formel entre son divorce, prononcé en juin 1992, et les 18 millions de francs virés à Zurich « en trois versements, entre février et avril 1996 ». Elle explique ce décalage dans le temps par les difficultés éprouvées à obtenir le paiement qui lui avait été promis, au nom de M. Le Floch-Prigent, par l'ami et partenaire en affaires de ce dernier, Maurice Bidermann. Ainsi les aveux de Fatima Belaid replongent-ils aux sources de l'affaire Elf, dont le véritable départ fut la mise au jour d'avantages financiers consentis par M. Bidermann à l'ancienne épouse du PDG d'Elf, à l'époque où le groupe pétrolier investissait pour aider au redressement du groupe Bidermann.
Ironisant sur « ces nouvelles vérités prétendument spontanées », l'un des défenseurs de M. Le Floch-Prigent, Me Olivier Metzner, a déclaré au Monde qu'il « [s]'étonnait qu'après avoir accepté un divorce sans compensation financière, Mme Belaid ait obtenu, quatre ans après, une telle somme, d'ailleurs injustifiée ». Les enquêteurs pourraient s'interroger sur la coïncidence entre les versements suisses ordonnés par M. Sirven et la progression des investigations vers Mme Belaid : son domicile avait été perquisitionné le 19 janvier 1996, avant que Mme Joly ordonne sa mise en examen le 26 mars de la même année ; la plus grosse part des 18 millions lui fut versée entre ces dates. Voulait-on acheter son silence ? La chronologie pourrait le donner à penser, mais aucune question ne lui a, pour l'heure, été posée sur ce point.
DES MENACES RÉPÉTÉES
Indiquant avoir été « inquiétée » par la perquisition conduite chez elle, puis « terrorisée » par une série de menaces qu'elle attribue à plusieurs protagonistes de l'affaire - dont M. Sirven et « une haute personnalité africaine » -, Mme Belaid a livré quelques explications sur l'appartement mis à sa disposition à Londres par M. Bidermann en 1992 et qui avait été, lui aussi, à l'origine de ses tracas judiciaires. Acquis par M. Bidermann au prix de 3,2 millions de francs, cet appartement était officiellement détenu par une société de droit britannique dont les titres avaient été remis à Fatima Belaid. Cette dernière a expliqué qu'il s'agissait d'une sorte de « garantie » sur le versement attendu après son divorce. Les titres auraient été restitués à l'avocat Claude Richard, alors défenseur de M. Bidermann.
Pour justifier l'importance de ces « compensations », l'ex-femme du PDG d'Elf assure que ce dernier lui paraissait « immensément riche », tout en admettant qu'il vivait « chichement ». Mais elle certifie aussi n'avoir « rien reçu jusqu'en 1994 », alors que l'enquête a déjà établi que M. Bidermann lui avait fait verser des mensualités de 30 000 francs pendant plus d'un an, ainsi que d'importants virements en 1992 et - de son propre aveu - des sommes en espèces.
Devenue témoin à charge contre son ancien mari, Mme Belaid a enfin déclaré l'avoir vu « acheter pour lui », en 1990, un appartement, rue de la Faisanderie, à Paris. Plusieurs documents découverts par les enquêteurs il y a trois ans présentaient l'épouse du président gabonais Omar Bongo comme l'acquéreur de ce bien. A Genève, l'enquête du juge Perraudin a établi que les 45 millions de francs de cette transaction ont été extraits de l'un des comptes suisses de M. Sirven, intitulé « Mineral ».
Mardi 20 avril 1999
Alain
Van Der Eecken
Le Soir Illustré
Annexe 4
Jacques Monsieur et André Tarallo, ami corse de Mr Pasqua et ami de Jacques Chirac à l’E.N.A.
Lissouba : « Tarallo m’a proposé des armes »
ELF Entendu par le juge Van Ruymbeke, l’ex-président du Congo a accusé l’ancien « Monsieur Afrique » du groupe pétrolier
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Éric
Decouty In le journal français
« Le
Figaro » Mercredi 19 décembre 2001 - Page
8
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Venu spécialement de son exil londonien, Pascal Lissouba, l'ancien président du Congo, a été entendu longuement vendredi dernier comme témoin par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le cadre de l'affaire Elf. Si ses déclarations doivent être prises avec précaution, il a, pour la première fois devant la justice, évoqué divers aspects des relations entre le Congo et Elf. S'il nie connaître Alfred Sirven, il affirme avoir reçu des valises de billets d'André Tarallo, qu'il accuse également d'être mêlé à une opération de ventes d'armes en 1997. Extraits.
« À aucun moment je n'ai eu affaire à M. Sirven »
» Alfred Sirven. Résumant l'audition du 15 novembre dernier, le juge Van Ruymbeke demande : « M Sirven a déclaré que la majeure partie des fonds, qui représentent un total de 50 millions de francs suisses, et qu’il a regroupés en 1996-1997 au Lichtenstein, appartenait à des Congolais qui pourraient être soit vous-même, soit vos proches. M Sirven détient-il ou a-t-il détenu des fonds pour votre compte ou pour vos proches ? »
Réponse de Pascal Lissouba :
« Absolument pas. À aucun moment je n'ai eu affaire à M. Sirven. Peut-être que j'ai pu le rencontrer avec d'autres personnes, mais je n'en conserve aucun souvenir. » Et d'ajouter : « Je ne vois même pas sa tête. » D'éventuelles nouvelles précisions d'Alfred Sirven pourraient toutefois apporter la contradiction à l'ancien président congolais.
» André Tarallo et les valises de billets. L'accusation est claire : l'ancien «Monsieur Afrique » d'Elf aurait directement financé Pascal Lissouba. « J'ai connu Elf peu avant d'être élu président de la République. Le président Bongo (à la tête du Gabon depuis trente-quatre ans. NDLR) a offert de financer ma campagne électorale. C'est ainsi que M Tarallo, qui recevait des ordres en ce sens de M Bongo, m'a remis des sommes d'argent en espèces en 1991 pendant cette campagne. M. Tarallo m'a remis à plusieurs reprises ces espèces dans une petite mallette. Le total a pu représenter1 million de francs français, mais ce montant est très approximatif »
» Elf, Loïk Le Floch-Prigent et François Mitterrand. S'il reconnaît avoir reçu de l'argent liquide d'André Tarallo, Pascal Lissouba prétend cependant qu'Elf et François Mitterrand ont toujours préféré soutenir son ennemi de toujours Sassou N'Guesso, l'actuel président du Congo. « Elf, et en particulier M. Le Floch-Prigent, avaient des relations étroites avec M. Sassou (alors qu'il était président du Congo. NDLR)(...) Après mon élection (en 1992), sachant qu'Elf était le financier du Congo, j'ai demandé à M. Le Floch-Prigent de m'aider à payer les travailleurs et à reconstruire le pays. Il m'a répondu : « C'est idiot ». Je suis allé voir le président Mitterrand, qui n'a pas donné suite. J'étais ainsi rejeté par la France officielle et par Elf. »
» Le mystérieux M. Tabet. Lors de son audition, Pascal Lissouba a évoqué le rôle d'Antoine Tabet, personnage apparu dans la procédure, comme l'a indiqué Le Canard Enchaîné dans son édition du 5 novembre, pour avoir entretenu des liens financiers encore non éclaircis avec Alfred Sirven.
Présenté comme un entrepreneur, il serait proche de plusieurs chefs d'État africains et également un ami de Charles Pasqua. « Peu après mon élection un contrat avait été conclu par mon ministre du Plan et des Finances, que j'ai limogé peu après. Cet accord avait été signé par Elf, le Congo et M Tabet. M Tabet est un Libanais grand ami d'Elf et de M. Sassou. Ce contrat devait permettre le financement de routes. Curieusement, Elf payait directement M. Tabet, sans consulter les intéressés, à savoir la République du Congo. Il suffisait que M Tabet dise que les routes étaient faites (...) et il était payé par Elf (...). M Tabet donnait des factures, mais les routes n'étaient jamais achevées. C'est une espèce d'escroquerie car, en définitive, c'est nous qui devions payer avec notre pétrole. »
» André Tarallo et les armes. Cette histoire est sans doute la plus brûlante. Pascal Lissouba confirme la version de Loïk Le Floch-Prigent selon laquelle la Fiba, la banque d'Elf, a joué un rôle dans la livraison d'armes à Brazzaville en 1997, alors qu'il était chef de l'État. André Tarallo et son bras droit Jack Sigolet auraient alors été les principaux initiateurs de cette opération. Affirmation que Tarallo a déjà très vigoureusement démentie. « En 1997 il y a eu un coup d État de M. Sassou contre moi. Nous avons été obligés de chercher des armes. M. Tarallo est venu m'en parler quand les choses ont commencé à se gâter. Il fallait de l'argent. L'argent, c'était M. Mougounga, ministre des Finances. M. Tarallo m'a dit : « Il faut que vous ayez un trésor de guerre. » Il y a eu des ordres d’achat avec la Fiba, qui était une voie de passage qui permettait aux uns et aux autres de vivre. M. Tarallo et M. Sigolet connaissaient les vendeurs des armes. J’ai lu d’ailleurs dans un journal belge que Jacques Monsieur (un homme d’affaires d’origine belge visé par une procédure judiciaire pour vente d’armes ouverte à Bourges. NDLR) les attaquait pour être payé. C’est à eux qu’il s’est adressé (…). M. Tarallo et M. Sigolet m’ont proposé des armes. »
Annexe 5
Sur le lien de causalité de complicité de crimes contre l’humanité et de génocide pesant sur Mr Chirac .
Pour nous écrire : idplus@idcongo.com
Jacques Chirac se déclare réjoui des morts du Congo-Brazzaville
"Je me réjoui de l'intervention de l'Angola au Congo-Brazzaville, pour la raison simple que ce pays était en train de s'effondrer dans la guerre civile, de s'auto-détruire, et qu'il était souhaitable que l'ordre revienne. Il y avait quelqu'un qui était capable de le faire revenir, c'était Denis Sassou Nguesso. Il lui fallait un soutien extérieur pour un certain nombre de raisons, l'Angola le lui apporté, la paix est revenue, les conditions de développement reprennent. Cette ville de Brazza qui était devenue martyre commence à se relever et Denis Sassou Nguesso s'est engagé à mettre en oeuvre le processus de démocratisation dans un délai maximum de 2 ans" (Jacques Chirac, président français)
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On rappelle que dans "Noir Silence", l'auteur accuse le chef de l'Etat congolais "de crimes contre l'humanité", le président tchadien de "trafic de fausses monnaies" et d'être "un assassin invétéré" et M. Bongo, d'avoir "légitimé une dictature par la fraude électorale".
Dakar - 14/11/2001
Commentaires
Nous rappelons à Chirac, qu'il a dans son discours ci-dessus, pris des engagements pour son ami, le général Sassou : "Le délai maximum de 2 ans pour mettre en oeuvre le processus de démocratisation" est passé. Aujourd’hui cela va faire 4 ans que le général Sassou, avec la complicité de Chirac a tué la jeune démocratie congolaise...
Il est à rappeler que la guerre civile qui se déroulait à Brazzaville (de juin 1997 à octobre 1997) comme le rappelle si bien Chirac était déclenchée par une banale opération de police des autorités légales congolaises (issues d'élections au suffrage universel) contre l'ami personnel de Chirac : Le général Sassou-Nguesso Denis.
C'est un peu comme si Yvon Colonna, sachant que les autorités françaises s'apprêtent à l'arrêter à son domicile, lève une milice en une nuit (ou plutôt mobilise tous les nationalistes armés et bien entraînés de Corse) et, décide de renverser le gouvernement français et toutes les institutions démocratiques de la République française...
Et même mieux, si dans son oeuvre, Yvon Colonna se faisait aider de façon à peine voilée par des autorités politiques anglaises et par une multinationale pétrolière et pour tout couronner, l'armée italienne entrait de façon ouverte et décisive dans les combats au profit de Yvon Colonna ... Drôle de fiction, n'est ce pas ? C'est pourtant une fiction de ce genre qui s'est déroulée au Congo-Brazzaville avec la complicité de Chirac-Pasqua-E.L.F.
Quelques mois après la déclaration de Chirac, en décembre 1998, un massacre (certainement pas le premier, encore moins le dernier) sur une base uniquement ethnique se perpétrait à Brazzaville-Sud et, c'est à bord de véhicules récemment livrés par la France que les troupes du général Sassou ont déferlé sur les quartiers sud de Brazzaville. C'est aussi accompagné de militaires français que les milices de ce général ont commis l'un de leur plus grand massacre (que nous n'hésitons pas à qualifier de génocide car, massacre à grande échelle, planifié et contre un seul groupe ethnique : le groupe Kongo) au Congo-Brazzaville et cela dans le plus grand silence de la "communauté" internationale.
Pour la Mémoire de ces Enfants, de ces Femmes et de ces Hommes morts pour la Gloire de la France et de ses intérêts, de E.L.F et de ses bénéfices, de CHIRAC, et du GENERAL SASSOU, faites circuler ce mail et soyez la voix des « Sans Voix » auprès des autorités françaises, de E.L.F. et de toute la Communauté internationale.
Malcom King http://www.idcongo.com/pagehtml/declarachirac.htm
Soyez la Voix des "Sans Voix"
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